Au gui l'an neuf...et ses résolutions...

Au gui l'an neuf...et ses  résolutions...


Voici venu le temps,
Le temps des serments
Et des bonnes  résolutions
A changer nos addictions,
Ceux que l'on se fait en cachottier
Souvent le premier janvier...
En se regardant dans le miroir
Ou bien tout seul dans le noir,

Mais que vais-je choisir !
Surtout pourrais-je m'y tenir ?
Résolution d'être heureuse...
De rester amoureuse...
Tout en haut de ma liste !
J'en resterais bien attentive !

Oublier ma gourmandise...
C'est oublier ma chantilly...
Aucune promesse n'en sera faite !
Je sais, je ne suis pas parfaite...

Il en est une qui ne changera pas
De sourire je ne manquerai pas,
Et puis je suivrai mon coeur
Comme en écho d'un autre coeur,
Point n'est besoin d'autre promesse
Je vous le dis en toute délicatesse,
Mais attendons ces douze coups de balancier....
Qui nous feront glisser sur une nouvelle année,
D'un serment que je ferai avec toi....
Seul serment qui ne vous regarde pas !

Clémentine*

Sensation...

Sensuelle....

Elle est belle...

Offerte à tes yeux

Trop amoureux

Tu voudrais... 

Tu aimerais...

Son sourire désir

 Devient ton sourire plaisir

De soie découverte

Elle te regarde, offerte

 Toi, d'un regard  caresse...

Tu la transformes en déesse...

De sa prunelle charmeuse

Elle joue, à en devenir somptueuse

 D'un seul baiser dérobé...

De vos vies peut tout changer...

Un mariage...

Il est des jours magiques,

Et celui-ci en est un

Il est un jour féerique

Puisque bientôt vous ne ferez-plus qu'un

Il est un jour de joie

Pour notre jolie Leslie

Je sais, vous êtes en émoi

Mais vraiment, il n'y a pas de quoi !

D'avoir dit oui, Didier te laisse tout pantois,

Voilà c'est signé vous êtes mariés !

Autour de vous tous vos amis sont là

Vos familles ébahies n'en reviennent toujours pas !

Avec eux, je lève mon verre, et crie de bon coeur

A vous deux , on  souhaite plein de bonheur !

# Demoiselle # de ...sge..

Si comme moi vous aimez le romantisme et la sensualité, vous aimerez lire les poèmes de Serge*___*

Et le ciel rosi...

Et le ciel rosi...

Glisse le bleu de la nuit

Emportant mes étoiles jolies,

Dans la pâleur du matin

S'envole les chagrins

Sur des nuages de plumes

S'en vont accompagnant la lune....

Doucement, il arrive

Dans le petit jour se livre

Tel un conquistador

Il étale son trésor,

D'un sourire coquin

Envahi mon matin,

Salue les roses de la nuit

Perdant leurs pétales de vie,

A ma fenêtre accroche un rai de lumière

Douce caresse bayadère,

Il se délecte du bleu d'azur

N'en craignant nulle froidure
Éblouissant tendrement mes yeux
Dans un ciel devenu soyeux
Réchauffant précieusement mon coeur
Il en devient le plus grand des acteurs....

Colimaçon... colimaçonne...comptine*

Colimaçon...Colimaçonne...

Dans ma salade , elle est cachée

Là, toute petite, toute recroquevillée,

L'hiver, à l'abri aurait bien voulu passer

Et moi, je viens la déranger...

Lovée sous la dentelle de dame escarole

Elle voulait dormir en douce étole

Engourdie par le froid

Elle rêvait sans désarroi

D'un printemps prochain

Oubliant les oiseaux, les humains...

Avec elle, petite limacelle

Je ne serais pas cruelle

La ramenant dans le jardin

Lui cherchant un autre écrin

Je l'ai doucement déposée

Aux yeux de tous , dérobée,

Sous un abri de feuilles mortes

A dormir, rêvant de tendre féverole...

Clémentine*

Caresses...

Une caresse tendresse...

Une caresse à fleur d'eau

Une caresse à fleur de peau

Prodiguée par la fée des ondes

Blonde douceur vagabonde

Elle caressera ta peau, à fleur d'eau

Te fera rêver d'Ô à fleur de peau

Lueur divine d'une douce ondine

Regarde-là, elle te tend les bras

Elle te prendra, mais ne te rendra pas

Toujours dans ta tête

Chantera cette alouette

La chanson du bonheur,

La chanson de nos coeurs...

Noël en forêt...

Noël en forêt...

Toi petit sapin,

Ne me regarde pas de cet air chagrin,

Mais que ferais-tu donc chez moi

Le pied dans un seau durant tout un mois !

Tu aurais bien trop chaud je te l'assure

Même si je dépose sur toi jolie guipure,

N'envie pas tes frères enrubannés

Ils finiront tous dans la cheminée

Ou sur le trottoir abandonnés

Par un froid matin de la nouvelle année...

Reste donc tranquille dans ta forêt

En gardant bien tous tes attraits

Demain, je reviendrai te décorer

Poser sur toi de drôles de colliers

De belles graines, de quelques pralines,

Accrocher belles pommes et clémentines

Que les oiseaux picoreront

En te chantant jolies chansons,

J'accrocherai à tes bras

De petits anges d'ici-bas

Tenant paniers de noisettes

Pour les écureuils et les alouettes,

Je peindrais les pommes de pin

En rouge, cela te sierra bien,

Je demanderais à la lune

De t'éclairer en douce noctambule

Je prierai l'étoile de nuit

De se reposer bellement à ta cime

Et quand Noël sera passé

Tendrement je viendrai te déshabiller

Et je repartirai sans bruit

Petit sapin, reste donc ici...

Clémentine*

les mots de la vie (2)

Le premier mot de la vie se dessine

Et se nomme sourire,

Il en appelle d'autre, tout à son désir,

Le deuxième mot est bien souvent *maman

Balbutié bien tendrement

Le troisième... le quatrième...

Ne sont que des merveilles

Qui mène papa aux anges

Bébé a réussi son challenge

Les suivants se mélangent, se bousculent

Pour eux pas de préambule

Ils arrivent à tout va...

Papy ... mamy, bonbon ou tata,

La grande distribution arrive

A la maternelle on s'active

Les mots deviennent grands

Les petits en sont friands

Le cahier s'épaissit

On trouve des mots encore plus jolis

Et puis l'on grandit...

Les mots avec nous aussi...

Vient le moment suprême

Ou ils se transforment en je t'aime

Avec ces lettres si bien rangées

La vie va pouvoir s'accrocher

Pour oser tout recommencer...

En dessinant un premier mot, le plus joli..

Sur le visage de bébé, quand il sourit....

Clémentine*

A jack*

Les mots de l'espoir(1)

LES MOTS DE  

Enfoui dans sa têteLes mots sont là...

Il ne sait pas les écrire

Juste les dire...

Pourtant ce n'est pas l'envie qui lui manque...

Il aimerait tant les voir danser

Ses lettres qu'il ne sait dessiner...

Il espère un jour sûrement

Les voir courir sous ses yeux,

les voir prendre forme et vie de sa main

Qu'importe le support...

Papier, sable ou terre de vie

Lui, tout ce qu'il veut, c'est les écrire

les écrire... et pouvoir les lire...

Alors il attend, patiemment

Qu'un de nous, vienne le voir

Avec dans les yeux son espoir

Lui apprendre l'alphabet

Qui le rendrons de sa vie poète,

Au bord du Gange ou du Nil

Dans le désert de sable

Ou celui des grandes villes,

Au fond de la brousse ou la vie le pousse

Il attend... espérant... de l'aide... un crayon...

Que d'un sourire, on l'encourage,

Il veut aussi, qu'ELLE, sa soeur de coeur

Ai droit au droit d'apprendre

La magie des mots,

Celle qui permet à l'homme

De comprendre... de connaître...

De respecter et d'aimer la vie*

Clémentine*

Et le ciel rosi...

Et le ciel rosi...

Glisse le bleu de la nuit

Emportant mes étoiles jolies

Dans la pâleur du matin

S'envole les chagrins

sur des nuages de plumes

S'en vont accompagnant la lune...

Doucement il arrive

Dans le petit jour se livre

Tel un conquistador

Il étale son trésor

D'un sourire coquin

Envahi le matin

salue les roses de la nuit

Perdant leur pétales de vie

accroche un rai de lumière

Douce caresse de bayadère

Il se délecte du bleu d'azur

Ne craignant nulle froidure

A nos yeux et pour nos coeurs

Il est n'est plus que sourire charmeur

ma boite à trésors

Dans ma boite il y a...

... il y a tant de choses

... de choses insignifiantes...

... insignifiantes pour vous...

... vous qui ne savez pas...

... pas encore, ce qu'il y a...

... ce qu'il y a dans ma boite...

... ma boite à trésors...

... trésors de ma vie...

... vie malheureuse ou heureuse...

... heureuse d'amour...

... d'amour donné d'amour reçu...

... reçu de la vie, mis dans une boite...

... une boite devenue trésor...

... trésor de toute une vie...

Si ma boite à trésors n'est pas très jolie, elle en est à sa quatrième vie....

elle à tant été caressée, qu'elle en est encore toute imprégnée....

elle a l'odeur des gens aimants

ceux à qui elle fut précédemment....

La barque endormie...

Barque de printemps

C'est endormie doucement

Après avoir navigué

Sur le lac tout l'été

La voici reposant sur le rivage

À l'automne devenue sage

Perdue dans les joncs

Elle n'effraie plus les goujons

Les pêcheurs sont partis

L'oubliant dans les herbes, alanguie

La laissant seule s'émouvoir

De la beauté du désespoir

Elle attend un nouveau printemps

Qui lui fera oublier les proches tourments

Bientôt blanche d'effroi

Elle ne saura, se demandera

Si l'hiver, elle passera....

Clémentine*

Vent de folie*

Il n'est qu'un vent de folie

Un vent que l'on ne trouve qu'ici

Passant agréablement sur mon lac

Jouant sous les cieux les acrobates

Il effleure ses vagues, démoniaque

Prêt à lancer son attaque

Habillé de tons fauves

Il ose d'amour se livrer, et se sauve

Explosant ses "je t'aime à tout vent"

Dans ma tête, les bousculant

Les habillant de feuilles d'or

Pour me faire rêver encore

Alors, je plonge avec délice

Je le laisse m’entraîner dans sa folie,

En totale osmose avec lui

Je l'écoute me chanter la vie

Celle qui s'endort doucement

pour ne se réveiller qu'au printemps

Vent d'automne, de toi, je frissonne

Vent d'automne... à lui, je me donne...

Automne en forêt...défi posé par Magali*

défi posé par Magali, avec les mots feuilles, couleurs, champignons, marrons, sentier...

Parcourir la forêt,

Admirant ses attraits

Doucement piétiner,

Les écoutant chanter

Les feuilles qui se meurent,

Créant parterre de toutes couleurs

Ou se piquent les châtaignes

Faisant l'amour avec les feignes,

Le long du sentier, courant

Regarder les enfants

Faisant chasse aux trésors

Sous les feuilles d'or

A la recherche de marrons

Échappés de leur bogue, les jolis fripons

Chaque découverte

Dans un sourire m'est offerte,

Jolie plume bleutée

Au côté d'un champignon, couchée,

Attendant le passage

De diablotins pas trop sage

Se jetant brassée de feuilles

Faisant fuir les écureuils

Les bois résonnent de rire

C'est l'automne, avec toute sa féerie,

Celle qui me permet douce rêverie....

Ma forêt s'endort...

Dans un superbe décor...

Larme d'ange...

Larme d'ange...

J'ai trouvé une larme d'ange

Suspendue entre ciel et terre

Ne sachant pas si elle devait

Paraître ou disparaître...

Jolie dentelle d'épeire

Garde-la encore un peu

Accrochée à tes fils soyeux

Pour le plaisir de mes yeux...

Frissonnante dans la brise

Elle se balance doucement

Attendant un rayon vermeil

Pour jeter quelques feux

Qui se veulent encore plus audacieux...

Mais qu'avait donc vu ce séraphin

Pour larmer si joliment

Laissant croire à certains

Qu'elle n'est que perle du matin

Tendre rosée éclatante

Faite des larmes d'un ange

Dont le coeur bien trop sensible

Est venu exulter jusqu'ici...

Avait-il grand soucis

Attendait-il mon réveil

Ou simplement, laissé de bon matin

Une larme sans pareil

Venue chercher et trouver son écrin...

Érable, Prince d'automne

Érable, toi le majestueux

Flirtant avec les cieux,

Offrant ta jolie peinture

Pour égayer Dame nature,

Lui faire oublier l'hiver qui approche

Le soleil, dans tes branches tu accroches,

Lui lançant oeillade de couleurs

Y mettant tout ton coeur,

Tu joues de tes oranges

pour y cacher les anges,

Tu brûles de tes fauves,

De ta vie qui se sauve,

Dans ta parure d'automne

Rougissant sous une brise démone,

Tu enchantes mes forêts,

Rougeoyant ses adrets

Et les berges de mon lac

Ou tu te mires, écarlate

Avant de t'y noyer,

Douces feuilles abîmées...

Érable, Prince de l'Automne

Tes couleurs m'entourbillonnent,

Me font rêver, me passionnent,

Avec toi, rien de monocorde

Tu est comme Lui, et dans ses bras, je m'abandonne...

Caresse...

Caresse

Une caresse tendresse...

Une caresse à fleur d'eau

Une caresse à fleur de peau

Prodiguée par la fée des ondes

Blonde douceur vagabonde

Elle caressera ta peau, à fleur d'eau

Te fera rêver d'Ô à fleur de peau

Lueur caline d'une douce ondine

Regarde-là, elle te tend les bras

Elle te prendra, mais ne te rendra pas

Toujours dans ta tête

Chantera cette alouette

La chanson du bonheur,

La chanson de nos coeurs...

Dernière ortie de mon jardin

Dernière ortie de mon jardin

Ce matin je me suis trompée,

La belle piquante était bien cachée...

En cueillant mon persil

J'ai cueilli mon ortie !

Jolie verdurette

perdue dans la ciboulette

Elle cachait ses feuilles

Même dans le cerfeuil !

Voyant sa fin arriver

D'un dernier sursaut s'est vengée...

Pouce et index ne sont pas malin

l'on attrapée à pleine main !

Me voici bien punie

Pour avoir cueilli mon ortie....

MES'AVENTURES

Choisir un petit matin bien trop blême

Préférer une tendre Clem...

A peine éveillée...ayant juste bu son café...

laissez-la ouvrir les volets,

Ceux qui ont un drôle de loquet...

C'est un petit matin frisquet...

Bien sur, il ne lui faut pas longtemps

Pour se mettre à rêver,

Elle n'a pas le temps de s'habiller,

Toute la nuit le tilleul lui a chanté

Avec le vent, douce mélopée...

Alors vite son appareil, celui qui la suis partout,

Oui ! celui qui a goûté la neige et l'eau de mer,

Pour sûr qu'il ne craint pas la rosée

Ayant déjà frôlé l'eau du lac...

C'est quoi cette flaque ?

Allons voir plus loin,

Une photo dans le noir, pourquoi pas...

Pas un chat à l'horizon, même les chiens ne disent rien...

Qu'est-ce que je risque, il n'y a que moi...

Personne ne peut me voir, il fait bien trop noir,

A me balader en tenue légère si tôt que ça...

Oui j'ai froid, mais je vais faire vite

Descendre jusqu'au lac, Betty Boop n'en revient pas !

Le froid est vif, sa picote les cuisses

Encore une photo,

Et je remonte vite boire un café bien chaud...

Ah... il y a un truc qui ne marche pas...

Pourquoi la porte ne s'ouvre pas ?

Je m'y suis mal prise, je vais recommencer...

Rien à faire, elle est bloquée !

Par la même occasion...moi aussi

Et du mauvais coté !

Mais je suis en ... mi-chemise de nuit ?

Disons le mot, n'ayons pas peur des maux

Une betty Boop battant des jambes...

Sur fond de dentelle, imaginez la scène...

j'ai quand même mon appareil photo à la main...

Un peu ridicule, il ne me sert à rien...

Allons jeter des cailloux dans ce volet...

Comme rien ne bouge, tentons les gravillons dans les carreaux...

Plus qu'a appeler....help... help ! HELP !!!! HHHHELP !!!!!

Pourvu que je ne réveille pas trop de monde !

Sauvée, j'ai été entendue, je n'ai eu froid qu'un bon moment...

Partie d'un éclat de rire,

Devant des yeux trop endormis...

J'en suis certaine, ils ne sont pas prêt d'oublier...

Ce fantôme sous leur fenêtre.. sûrement surgi du lac..

Celui d'une Betty Boop pieds nus dans la rosée

Un appareil photo à la main....

Drôle de fantôme, j'ai bien l'air malin !

Les trois soleils...

Il est un endroit...

Un de songe, un de quiétude,

Ou l'on se promène, entre rêve et réalité,

Accompagné d'une fée qui vous fait voir autrement

Le lac à peine éveillé, au matin d'automne frissonnant...

D'un clin d'oeil joyeux, elle parsème les cieux

De soleils multiples, de soleils heureux,

Les lance en riant dans le bleu de l'azur

Les regarde tomber dans l'onde

Comme des fruits bien mûrs,

Éclairant la plage, les arbres et les rivages

Déployant ses rayons sur le lac heureux

Chevelure de fée, brillante de mille feux

Étincelles de bonheur, éclaboussant les coeurs...

Fais-leur oublier un instant, la réalité du temps,

Bien sûr, pour cela, il faut arriver au bon moment,

Mais surtout... surtout, garder son âme d'enfant...

Diamants du lac...

le soleil est passé

Jetant poignée de diamants

Sur les eaux étonnées

D'un tel empressement,

Il les avait volés

Dans le clair de tes yeux

Ceux qui brillent de plaisir

Ceux qui me disent je te veux,

Cachés au creux d'un nid

Fait de feuilles mortes

Ensemble nous rêvons

Et le soleil nous emporte....

Trop tôt...

Il est tôt...trop tôt encore...

J'aime ce moment ou doucement, la vie reprend

Je pousse les volets au curieux loquet

Le jour dort encore, dehors tout est d'or

Le silence et la lune, les étoiles en majuscules,

Cherchant la nôtre, je la vois, elle est et sera toujours là...

Le ciel scintille de mille feux, je n'ai d'yeux que pour eux

Le noir de la nuit bleui, puis doucement s'éclairci

Le héron passe, d'un vol lourd, repu, il quitte le lac...

Le vent joue dans le tilleul, se riant de ses feuilles

Les arbres chantent une dernière prière

Que la bise n'écoute, les dépouillant sans manière

Leurs papillons s'envolent, coeurs palpitants,

Frémissants une dernière fois

Puis viennent mourir en ailes offertes

Sur un sol affamé, ne sachant les aimer

Le jour se lève, il n'y aura plus de trêve...

Les arbres pleurent...

Ici comme chez moi, de la même peur

De se voir nus, dépouillés l'automne venu...

Encore une fois, pour moi, sur le lac...

le soleil se lève, noyant son or dans cette immense flaque...

Couleur d'automneAAAAAAAAAAREVOIR

Couleur d'automne, de toi je frissonne

Quand de douceur tu te noies dans mon lac

Te cherchant du bout de mon coeur

T'admirant en plénitude de bonheur

Ne trouvant mes mots pour décrire tout ce beau

Sachant trop bien dans cette nature tout ce qu'il vaut

J'emplis mes yeux de rose et de mauve

Espérant les oranges et tes couleurs fauves

Au soir du jour, guettant les dernières lueurs

D'un soleil fatigué cherchant douce fraîcheur

Dans les eaux claires du lac, en ultime baigneur

Musardant une dernière fois à travers les branches

S’agrippant aux aiguilles, glissant sur les écorces

les maquillant de roux, les plongeant dans le doux

Les laissant éberluées dans les eaux s'admirer

Éclatant ses pâles rayons à la surface de l'onde

Cédant place à la lune, qui toujours cherche fortune

Admirative, je ne sais ou poser mes yeux

Mais je sais  mon coeur, toujours amoureux...

Chagrin sur mon lac

Matin chagrin sur mon lac

La nuit est passée, de pluie l'a inondé

Le ciel morose, encore trop tôt n'ose

Se peindre de bleu, pour le rendre heureux

Il attend, sagement, la venue du soleil

Mais ne reçoit que les larmes des anges de la nuit

Ceux qui pleurent sur un monde devenu trop gris

Ceux qui n'entendent jamais que douleurs et cris

Viendra ce moment , je le sais

Ou se réveilleront les anges gais,

Ceux qui rangent les tristes nuages

Pour faire dans le ciel un joli ramage

D'un battement d'ailes belles

Rendront les couleurs arc-en-ciel

Mais ce matin il est encore trop tôt

Perle de cristal se noient dans mon lac

En couleur chagrin, qui espèrent en demain,

Dans un son monocorde, pleurant miséricorde...

Brume mystérieuse

Le lac a disparu

Noyé dans la brume

Qu'un pâle soleil écume

D'aurore en majuscule

Elle flotte légère

Soyeuse en singulière

Mystérieuse atmosphère

Troublante comme adultère

Protégeant les ondines

Créatures divines

Qui par le jour surprises

Dans leur douce forme acquise

Traînent voluptueuses

En dentelle vaporeuse

S'étirent, langoureuses

De leur charme, accrocheuses

S'éclaboussant de perles

En joyeuses éternelles

Diamants d'eau en dentelle

Pourquoi les dit-on cruelles

Se jouent de la brume en riant

Notes cristallines emportées par les vents

J'aimerais les rejoindre maintenant

Mais elles me repoussent gentiment

Nous n'avons pas d'amoureux comme toi

Il t'attend ne le laisse pas en désarroi

Les brume du lac ne sont pas pour toi

Passe ton chemin, votre amour fait foi

Le lac doucement réapparaît

Quand la lune d'un dernier trait

Face au soleil disparaît

Effaçant les formes qui riaient...

PAPILLONS D'AUTOMNE

PAPILLONS D'AUTOMNE

Les papillons d'automne s'envolent

Doucement dans l'air du temps

Les mordorés les jaunissants

Emportés par un doux vent

Brillants au dernier soleil

Ils planent et m'émerveillent

Cela ne dure pas longtemps

C'est leur dernier soleil couchant

Ils virevoltent, tournoyant en riant

S'éloignent un instant, rattrapé par le vent

Dans une dernière glissade, nervure frémissantes

Se posent en chantant se posent en pleurant

Leur éphémère vie de papillons finies,

Languissants, ils feront jolis tapis

Craqueront dans un dernier soupir

D'ailes bruissantes, devenus feuilles frissonnantes

Alanguie sous le tilleul,

Face au lac, je les vois d'un bel œil

Celui qui me fait rêver, et toujours de toi espérer...

Plume de Plume...

Je l'ai vu, votre plume de poète

Planer dans le bleu de l'azur

Cherchant les mots guipures

Jolis mots en découpure

Leur donnant belle allure

Plume voyageant

Au-dessus de l'océan

En mots tendres s'étiolant

Emportés par les vents

Plume de poète

Toujours en quête

Plume vagabonde

Devenant féconde

Plume soyeuse

Devenir accrocheuse

Plume caressante

N'écrivant que mots tendres

Je la regarde et je rêve

Attendant douce trêve

N'espérant de vos écrits

Que mots tendres

Me laissant de bonheur, engourdie...

Clémentine*

Le Fantôme du lac...

Le Fantôme du lac...

Fantôme décomposé

Je gis au fond de cette eau troublée,

Mon œil sur ton visage

Te regardant n'a plus d'âge,

Il te supplie, mais tu ne comprends pas

Entre deux-eaux pourtant, je suis là

Mes poings et mon cœur liés

De trop d'amour dans le passé manqué,

Ici ma vie j'ai fini, un soir de mauvaise lune

Une lune, égarée dans la brume

Attrapant au passage

Ceux qui ne veulent plus rêver de nuages,

Fantôme se trainant

Depuis la nuit des temps

La main je te tends

Ne voulant finir seul

Ne veux-tu pas me rejoindre dans mon linceul ?

Je ne suis que le fantôme du lac

Pauvre fantôme décomposé...

Maquillage d'amour...

Espiègle et rieur

J'ai maquillé mon coeur

Avec des mots douceur

Au parfum de bonheur

Puis j'ai maquillé ma bouche

Déposé sur le coin une mouche

Pour toi ce soir elle sera douce

Pour de folles escarmouches

Du crayon noir sur mes yeux

Te regardant d'un air curieux

Ils sont de toi si amoureux

Viens t'y perdre, tu en seras heureux

J'ai maquillée la nuit de noir

Que l'on ne puisse nous apercevoir

La lune sourit, nous dit bonsoir

Elle connait si bien notre histoire

J'ai maquillé mes mots d'amour

J'ai envie de te faire la cour

Je te l'avoue sans détour

Tu es mon plus bel amour

J'ai parfumé mon coeur et mon corps

Afin que pour toi ils soient trésors

Tu en seras le seul conquistador

Le plus heureux des matadors

l'homme, cet étrange animal...

L'homme, cet étrange animal

Aussi cupide que vénal

N'en fini pas de ses guerres larvées

Ce qui n'empêchera nullement

Le monde à continuer de tourner

L'homme, cet étrange animal

Qui n'en fini pas de faire du mal

Se trouve un jour tout étonné

De voir son voisin arriver

Et lui faire vilain pied de nez

L'homme, cet étrange animal

Qui se pense sur un piédestal

N'en fini pas d'être bancal

Ces mots deviennent abjects

Lui manque l'amour et le respect

Et moi, en regardant l'homme

Je ne vois plus qu'animal

Se battant, se faisant mal

Oubliant que tous nous finirons

Un jour de la même façon...

Tristesse de Novembre ...

Le ciel se plombe

Devenant couleur de tombe

Nous rappelant novembre

Il arrive en antichambre

Faisant resurgir l'esprit de nos morts

Nous noyant de remords

Penser à eux est toujours douleur

Qui reste ancrée dans nos cœurs

La pluie cache les larmes

Laissant croire la fin d'un drame

Mais celui-ci est dans nos cœurs

Et y restera en éternelle douleur

Clémentine*

06/10/2011

Un ange pour deux enfants... à Mathéo et Jocelyn

Il arrive qu'un ange passe

Et s'attarde pour conter...

De bien étranges histoires

Qu'il plaît aux enfants d"écouter...

D'un battement d'ailes

Qui se veulent éternelles

Un doux sourire aux lèvres

Aucun mal à les captiver...

Il arrive que cet ange s'attarde

Il doit les réconforter

Alors, il prend forme

Laissant ses plumes de coté...

Il m'est arrivée de les trouver

Sous un arbre bien rangées

Douces plumes blanches

Plumes d'ange au doux reflet bleuté...

Je ne sais la forme qu'il a prit

Ni ce qu'il a bien pu leur dire

Mais cela à bien réussi

Puisque maintenant ces deux enfants sourient..

Clémentine*

06/10/11

*PETITBONHEUR*

*Petitbonheur*

*

Il est mon bonheur

Celui qui parfume mon coeur

À coup de mots doux

De mots complètement fous

D'amour doucement distillé

De mots tendrement empoisonnés

De son amour joyeux

De son amour heureux

*

Je suis son bonheur

Celui qui emplit son coeur

À coup de mots bijoux

Doux comme des bisous

De mots d'amour affirmé

Comme celui du verbe aimer

De mots tendrement contagieux

Qui nous rendent passionnément heureux

*

Tendre douche

Un temps passé sous la douche

À rêver d’îles bien douces

Se noyer sous la mousse

Au doux parfum de pamplemousse

Besoin d'un petit coup de pouce

Suis déjà dans la lune rousse..

.

Alors filer en bord de mer

Oublier les réverbères

La ville un peu trop austère

Devenir une batelière

Oublier ma bonbonnière

Ne pas regarder en arrière...

Accompagnée de toi

De ton sourire et de ta joie

Je veux rester ta douce soie

Accepte d'être ma gentille proie

Ton amour que j'entrevoie

Me donne envie de n'être qu'à toi....

Reste avec moi sous la douche

Fais-moi rêver d'îles trop douces

J'aime tant quand tu me touches

Ta peau me semble si douce

Noyons-nous sous la mousse

Dans un tendre bouche à bouche...

pour mes passions plumes*27 sept 2011

Pour mes* Passion-plumes*
Vous êtes mon plaisir du matin
Ma tasse près de moi
Et la cafetière pas très loin
J'aime commencer par du tendre
Des mots d'amour qui chante
Des mots tendresses qui volent au vent
Des mots prouesses voguant sur les océans
Des océans de petits*tout* venant de vous
De feuilles rousses volages étalées sur un corsage
De ruisseaux où vogue de petits bateaux-bonheur
Des mots plus fous, pas sages du tout !
De bouts de vos vies qui se racontent
Avec leur bonheur, tout en douceur

puis doucement je glisse
Sur un plus triste
Qui me met larmes aux yeux
M'empêchant de lire mieux
Ravalant ma salive, le regard dans le vide
Certains me rappellent moi,
Mes peines et mes chagrins
Car des chagrins, nous en avons tous,
Alors, vite je cherche un nom,
J'en ai quelques uns en tête
Qui écrivent mots tendresses
Il m'en faut un plein d’allégresse
Un qui oublie d'être sage
Tant pis pour mon corsage

Je me refais un café, part d'un éclat de rire
Tout va bien, j'ai envie d'écrire...
Bref, vous êtes un tout , servi royalement,
Sur un plateau-soleil, mon petit-déjeuner merveilles...

LIBERTÉ

Un sourire,

Une joie de vivre

Une envie d'aimer

Et celle de le crier

D'un simple mot

*LIBERTÉ*

*

Un mot cher à tous

Que beaucoup ne connaissent que de nom

Un mot qui flotte dans le vent

Un simple mot

Mais qui en dit tant

*LIBERTÉ*

*

Un mot que nous utilisons facilement

Un mot que nous aimons tendrement

Mais pour certain il n'est qu'espoir

Qu'ils crient en silence dans le noir

*LIBERTÉ*

*

Un simple mot

Un mot simple

Qu'il leurs faut conquérir

Pour pouvoir la garder ...

*LIBERTÉ*

*

Un mot pour nos pensées

un mot pour nos écrits

un pour aimer la vie

Un mot pour vivre libre

*LIBERTÉ*

*

Gardons précieusement notre LIBERTÉ, et respectons celle d'autrui*

*

Pour mes passion-plumes*

Vous êtes mon plaisir du matin

Ma tasse près de moi

Et la cafetière pas très loin

J'aime commencer par du tendre

Des mots d'amour qui chante

Des mots tendresses qui volent au vent

Des mots prouesses voguant sur des océans

Des océans de petits" tout"venant de vous

De feuilles rousses volages étalées sur un corsage

De ruisseaux où vogue de petits bateaux-bonheur

De mot plus fous, pas sages du tout !

De bouts de vos vies qui se racontent

Avec leur bonheur, tout en douceur

Puis doucement je glisse

Sur un plus triste

Qui me met larmes aux yeux

M'empêchant de lire mieux

Ravalant ma salive, le regard dans le vide

Certains me rappellent moi,

Mes peines et mes chagrins

Car des chagrins nous en avons tous

Alors, vite je cherche un nom,

J'en ai quelques-uns en tête

Qui écrivent mots tendresses

Il m'en faut un plein d’allégresse

Un qui oublie d'être sage,

Tant pis pour mon corsage

Je me refais un café, part d'un éclat de rire

Tout va bien, j'ai envie d"écrire...

Bref, vous êtes un tout, servi royalement

Sur un plateau soleil, mon petit-déjeuner merveilles....

UN PLUS UN...

Un ciel de traîne

Un ciel d'étrennes

Un ciel tu m’entraînes

Un sourire plaisir

Un sourire désir

Un sourire, viens t'y blottir

Un coeur de beurre

Un coeur bonheur

Un coeur sans toi je meurs

Un soleil extrême

Un soleil diadème

Un soleil tu m'émerveilles

Un amour accort

Un amour en apport

Un amour passeport

Sous un ciel d'étrennes

Deux sourires bohème

pour deux coeurs anathème

Éblouis d'un soleil extrême

Dans un amour suprême...

Clémentine@}>~~>~~>~~

Pensées pour Thomas*

Sur le rebord de la nuit

A disparu un trèfle à quatre feuilles

Sous le halo du réverbère

C'est brûlé l"éphémère

Sur l'asphalte mouillé

Il venait de franche-comté

Sous la pâle lune

Il nous à laisser dans l’amertume

Viendras-tu vite réécrire ?

Toi que j'aimais tant lire....

Au fond de mon sac.....

je viens de regarder dans mon sac de vacances,

Et tout au fond, j'ai trouvé....

Un brin de lavande offert par Suzie,

Du sable de la plage, lieu de badinage,

Un joli caillou ramassé en promenade,

Un brin de bruyère, tiens! Que fait-il là?

Mon cahier d'écolier couvert d'écritures pressées,

Des feuilles volantes dépannage pour poèmes urgents!

Mon papillon de lune tout étonné de se trouver là!

Un ticket de cinéma, vive l'Italien!

Des tickets d'achats, achats plaisirs achats futiles,

Devrais-je nettoyer mon panier de vacances?

Non, pas encore, pas envie, garder présent tous ces trésors,

Quelques temps encore, pour me souvenir,

Revoir dans ma tête ces doux moments de plaisirs,

Juste les regarder, les toucher et le revoir lui,

Mon amant de bronze, salué chaque jour,

Attendre encore, quand le soleil sera moins chaud,

Quand l'automne sera là, ils me feront rêver,

Tous ces trésors, tendres trésors de tout un été....

Une heure a attendre...

Que je suis devenue gourmande

De cette douce vie de farniente,

Aux aurores me levant

Soleil rouge espérant,

Puis le voir arriver

Doucement pointant son nez

Par-dessus les toits mangés de vigne

Il arrive me faisant signe,

Le voir jouer, se galvauder

Dans mon arbre de roses fanées,

Scintiller, me lançant oeillade

Dans ma tasse de café...

Puis quand le temps a passé

A devenir celui que vous connaissez,

Me brûlant la joue pendant que j'écris

dessinant des ombres dans un chuchotis

Me susurrant à l'oreille

Hé ma belle, ne l'oublie pas, il t'aime !

Cette caresse est de lui,

Cette chaleur est la sienne...

Alors, je pose ma plume,

Et je ferme les yeux un instant,

Le temps de voir son sourire,

Ses yeux verts dans mes paupières,

Le temps d'entendre son coeur

Battre avec douceur dans mon coeur ...

Puis je reprends mon ouvrage

Il me faut encore rester sage,

Noyée par ce ciel lumineux

Nul autre part plus amoureux...

Au loin un chien aboie...

Et moi je pense à toi...

Les oiseaux chantent

Leurs gazouillis m'enchantent,

Le soleil devient brûlant

Comme mon corps de toi rêvant,

Plus qu'une heure à attendre... et tu seras là....

Je dis, je dis...

Je dis, je dis...


Je dis, je dis tout le temps

Que je me moque du temps

Ne le croyez pas un instant,

Il est mon grand tourment

De voir passer si vite les nuages

De voir sillons naître sur mon visage

De voir défiler les saisons

Pour attraper un âge qui ne porte plus de nom

De voir mes enfants petits

Devenir mes petits enfants

Moi, l'éternelle ado,

J'en ai plein le dos

De ce temps qui passe

Qui ne fera de moi qu'une trace

De mots jolis accrochés dans le vent

Lu par mes arrières-petits enfants...

Je dis, je dis tout le temps

Que je m'en moque de ce temps.....

DES BAS... DEBAT

Septembre nous revient

Avec sa fraîcheur, on le sait bien

Il nous faut remettre des bas

Il nous faut remettre des hauts

Des bas qui nous feront jambes divines

Débat en tête masculine

Des hauts en forme de cache-coeur

Deo gratias fera l'admirateur

Des bas... chassons-les de notre moral

Des hauts... gardons-le, c'est vital

Septembre nous offre encore de beaux jours

Encore d'actualité nos jolis atours

Remettre le débat

Remettre des bas

Oubliez le temps d'une passante vision

Oubliez ces sacrées élections

Quelques instants offert

Par le haut d'une charmante altière

Je sais que cela l'émerveille

Alors je remets mes bas

Sans penser aux débats

Qui se bousculent dans sa tête

Je réajuste mon haut

Pour les faire chanter, en duo

Faire oublier septembre prémices de l'hiver

Où nous cacheront tout

Par de chaudes jambières !!!

Fleurs jolies...

Toujours jolie,

Même sous la pluie

Malvéa la mauve

Continue à me sourire 

Me regardant secouer,

Me regardant ramasser,

Mirabelles et tendres prunes

Tout au fond de mon verger...

Elle et ses soeurs

Se moquent tu temps,

Savent que la vie

Ne dure pas longtemps,

Alors elles en profitent,

Font les coquettes,

Font des conquêtes,

Regardent passer renards et chevreuils
Ayant laissé la quiétude du breuil

Pour goûter à la nuit
Mes petits fruits jolis...

Ne diront rien , gardent les secrets,

Ne diront pas que je suis venue là

Un jour de pluie pour être seule,

Seule mais si bien accompagnée

De jolies fleurs et de chants d'oiseaux,

Pour ramasser mes mirabelles
Mes jolies, mes toutes belles

Malgré les pleurs des nuages,

Nuages bien trop souvent volages

Qui emporteront bien loin

Mes plaisirs comme mes chagrins.



13 09 10 revu le 15 07 13

Malvacées

Abeille ivre

Guêpe en folie

Papillon glouton

Mes malvéas ont mis habit de gala...

Abeille butine

Guêpe se gave

Papillon se noie

Mes malvéas sont bel appât...

Abeille travaille

Guêpe se pâme

Papillon se trompe

Mes malvéas n'en reviennent pas...

Abeille mutine

Guêpe folâtre

Papillon rêve

Mes malvéas feront encore leur joie...

J'ai vu....

J'ai vu les nuages courir dans le ciel,

Gros moutons blancs gardés par Zéphirin

Je l'ai vu souffler pour les rassembler

Les menant haut, les menant loin,

Emportant avec eux des milliers de chagrins....

Le mien n'est pas gros, je le vois tout là-haut,

Agneau cotonneux rejoignant le troupeau...

Eole souffle , les roulant dans le ciel,

Laissant à nouveau paraître l 'azur

Jamais je n'ai vu le ciel aussi bleu ….

Couleur maîtresse, celle des gens heureux,

Envahit la terre, envahit leurs yeux,

Fais-leur oublier le gris de la vie,

Fais -les sourire le temps d 'un instant,

Un instant que j'aimerais appeler Longtemps!

PÉPINS DE MELON....

pépins de melon....

En tranches, je découpe le fruit..

Et voilà qu'ils me sautent à la mémoire

Ces pépins du temps jadis,

Quand on prenait bien soin de les garder,

Quand ma grand-mère prenait le temps

En souriant, de les mettre de côté...

On filait au jardin, notre bien dans une bassine

Il nous fallait les laver, les tirer de la filasse orange,

Pour ensuite les étaler sur le muret... les faire sécher,

Surveiller que les oiseaux ne se servent pas trop !

Ensuite, Mamie nous préparait les aiguillées,

Et en chantant, assissent autour d'elle,

Souvent arrêté dans nos paroles par une langue tirée...

Dame, pas facile à cinq ans de piquer dans ces graines !

Nos colliers doucement prenaient forme...

Mamie, un noeud s'il te plait...

Et puis ce moment suprême,

Où d'un geste joyeux

Nous passions autour de son cou

Nos merveilleux bijoux...

Qu'elle gardait comme des trophées

Jusqu'à la fin de la soirée....

Où est ce temps des colliers de pépins

Que l'on fabriquait avec entrain...

Ils sont au jardin des souvenirs

Pour lui tenir compagnie....

Ils sont encore dans mon coeur,

Jamais je ne pourrais oublier sa douceur...