15 août 2012

Matin sur l'océan

Se réveiller avec le bruit des vagues....
Les entendre chanter, se rouler sur le sable,
Puis doucement les bruits de la ville
Venant les accompagner dans cette salsa...
Le soleil se dévoile à peine dans le grand pin
Il est tôt matin....

J'ai visite de mésanges,
Elles sont douces comme des anges
Les pigeons roucoulent,
Accompagnant la houle
D'un battement d'ailes
Rejoignent les tourterelles,
Et puis le vent dans les branches...

Les pieds dans le froid du sable,
Tranquillement je m'éveille,
Je m'éveille et m'émerveille
Attendant patiemment
Le cri du cormoran...
Les mouettes rieuses
Parcourent déjà le bleu du ciel
A la recherche de nuages d'ailes...
Belles...

Le soleil déplie ses rayons
Comme on chante douce chanson
Doucement, comme un baladin
A l'assaut de  la cime du pin...
Le bleu de l'azur se striant
De lumineux panaches blancs
Que laissent derrière eux les ailes argentan
En partance pour des îles lointaines
Je rêve...

Toujours le chant des vagues...
Le bruissement du vent...
 Résonnent le bonheur en  mon cœur
Toi, tu dors encore...
Et tu me manques...


La nuits des étoiles...






Tu es venu t'allonger près de moi me demandant
Si la place est bonne pour voir filantes sur l'océan..
Étranger, installe-toi et comme moi .. regarde le ciel, en rêvant...
Tu me montres la galaxie, m'expliquant Venus et Jupiter
Je fais celle qui ne sait pas, souriante,  sans en avoir l'air
Ta voix est chaude comme le vent
Celui qui murmure à mon oreille tendrement...

Le frôlement de nos peaux électrise l'air...

Me montrant une filante, tu me dis en riant, c'est nous !
Nous faisons des étincelles qui s'envolent dans le ciel !
Il fait bon rire sur la plage abandonnée
Les vagues se sont retirées, nous laissant fantasmer...

Frôler ton corps est un plaisir,
Par inadvertance cela va sans dire...
Les heures passent comme des minutes
La nuit fraîchit, quelques nuages volutes
Ma robe est légère , tes bras sont accueillant
J'y réchauffe mon âme, oubliant mes tremblements
La nuit des étoiles file... file le temps...
Je devrai rentrer bien sagement,
Avant que tu ne deviennes mon amant...




Doucement...ils meurent....








Je les ai retrouvés...
Immuables au fil des années,
Baignant  leurs carcasses mourantes
Au grès des marées montantes,
Couchés sur le flanc, ils attendent
Chaque matin, patiemment,
 Un nouveau soleil levant
Qui fera chanter en berceuse
Leurs charpentes douloureuses

Ils espèrent en la nuit
Appellent les étoiles
Implorent la lune
Qui d'un tendre frôlement
Illumine un reste de bleu
De celui trop caressé
Par les marées et les vents
Peinture délavée
Imprègne encore l'épave
Tente de lui donner vie
Dernier souffle de Saint Gilles
Ils ont droit de mourir
 Dans le port de Croix de Vie

Écrasés d'abandon
Sous l'oeil bienveillant
 De la Dame à la rose,
Qui va les accompagner
Silencieusement,
Pendant très longtemps
Cette dame, venue de Russie
 De bronze lissant
Le regard souriant,
Ne sachant pas qu'un jour
Elle se retrouvera bien seule
Assise... là, sur son banc....
À regarder les cormorans...




Un prince charmant dans la piscine



Eau bleu...
Eau limpide...
Celle de la piscine...
Ciel bleu...
Ciel limpide...
Celui de St gilles....
Envie de baignade...
Envie de roucoulade...
Envie de détente..
Je plonge...
Pas seule dans la piscine...
Lui et moi...
Un face à face torride !
Troublée par sa peau dorée
Je ne fais que le regarder...
Il nage mieux que moi...
Plonge en apnée...
Resurgit là où il ne faut pas...
Mais il a un problème...
Qui peut devenir un gros blême
Il n'arrive à quitter l'eau javellisée...
Je le prend doucement dans mes mains
Je l'embrasserai bien...
Espérance d'un prince charmant...
Il n'a même plus la force de faire coââââ
Mon beau crapaud doré...
Alors, en douce gestuelle
Je le dépose sur la margelle
Dans ses yeux abasourdis
J'ai pu y lire un merci
Le voilà qui s'enfuit,
Prince d'eau, Roi de mare
Me laissant avec mes rêves épars
M'oubliant déjà, pour une autre divine
Me laissant bien seule dans cette piscine.....



8 août 2012

Espérance du temps

Fermer les yeux
Paresser au soleil
Attendre ta peau de miel
Je sais la couleur de ton coeur
Je connais si bien ton rire et tes désirs
Tes mains n'ont nul besoin de chercher le chemin
Je succombe sous la douceur de tes doigts sur mes reins
Je désire la fraîcheur de ta langue se promenant sur l'ivoire de mes dents
Je souhaite tant que ces merveilleux  instants de vacances ne finissent jamais...
Alors, dans ma tête, restera à jamais des vacances éternelles, rimant avec amour et soleil

4 août 2012

Suite de titres de jepo...


Inommable...
pour des Coeurs en raccord
Au-dessus des nuages
Intraduisible fragment
de L'imprévu...
Aurore,
Le poète s'endort
Sur le chemin de l'oubli...

Il était encore une fois
Un dernier voyage
En forêt de Brocéliande
pour la fin d'une rose
Emporté par le vent du Sud
Sur le chemin de l'oubli...

Ô ciel...pourriez-vous
D'un grain de sollicitude
pour un enfant de lumière
en Brisure de psyché
un Irresistible désir
des Pétales du temps
dans Le lien si subtil
des Cigales de béatitude
de l'oiseau le plus heureux
Echange...Simplement
La voix du coeur,
Au hasard des jours....


24 juillet

2 août 2012

Belle rencontre

Dring dring...
Rendez-vous au bord du lac....

Ma surprise...
Ho quelle belle surprise !!!
Des yeux rieurs
Un sourire grand comme le coeur
Pas d'erreur !
Impossible de se tromper
Ce ne peut être que lui...
Lagoutte tendre
Lagoutte joyeuse
Ma gouttedeau blagueuse
Volent nos éclats de rire sur la rive du lac....
Rebondissant et se mélangeant avec bonheur
Que de choses à se dire, pour se découvrir...

Comment te remercier de ce cadeau-surprise que tu m'as fait*

Le temps passe trop vite.... il faut rentrer..
mais je sais qu'un autre jour viendra...*____*

Clémentine*








1 août 2012

A mon tendre ami...ennemi...



Couleur abricot
J'ai pris le parfum des bécots
Ceux qui donnent envie de croquer
Douceur souriante à partager

Couleur caramel
J'ai pris le goût de sel
Celui des gourmandises
À dévorer sans mesure prise

Couleur pain d'épice
J'ai pris mon air d'actrice
De celle qui se font dorer
Un chapeau sur le nez

Couleur crème brûlée
J'ai pris un air agité
De celles qui veulent se faire tartiner
Par pitié qui va me la passer ?


Bon, j'avoue, je vais rester au caramel !