23 juin 2014

les draps sont fatigués...




Les draps sont fatigués...
Fatigués et froissés...
La taie ne respire plus,
Tout aussi envoûtée
De ce qu'elle à vu
Respiré et entendu...
Lui,  n'ose bouger
De peur de la réveiller...
La regarde, elle, l'endormie,
Séduisante dans son rêve...
Et tendrement lui souri...
Ils se sont aimé toute la nuit..
Et ce matin, les draps sont froissés
Humides de leur amour,
de leurs caresses passions,
De leurs baisers fougueux,
De leurs étreintes lascives,
De leurs corps emmêlés
Se roulant sans jamais se lâcher,
Emportant les draps...
Les amants sont las...
Fourbu de tant d'ardeurs..
Des soupirs s'envolent encore
Dans la chambre tamisée,
Il les entend, il la sent vibrer,
Et à grande envie de la réveiller...
Afin de pouvoir recommencer...
Les draps vont-ils résister ?


Clémentine*


5 03 11 revu 23 06 14

18 juin 2014

S'envole la libellule


CH



Des baisers qui courent sur mon épaule
 Et des mains caressant  mes reins

S'envole la libellule

Des yeux  amoureux
En  regard langoureux

S'envole le freux

Glissent les bateaux au fil de l'eau
Cherchons l'ombre d'un boqueteau

S'envole le corbeau

 Mots tendres s'amarrent à mon coeur
Prisonnière captivée par ta douceur

                                S'envole le chant du clocher                                        

Herbes sèches...nez dans le foin
Petite bête pique ma main

S'envole ton rire moqueur


Bonjour les amoureux
Vous êtes bien des amoureux !

S'envole le sourire des promeneurs

18 06 14



8 juin 2014

Spinario...












il y a si longtemps, c'était un siècle avant J-C...

Cours Spinario
Cours sur le chemin
Cela ne peux attendre demain
Laisse tes moutons pâturer, ils sont italiens...

Cours encore Spinario
Cours sur le long chemin
Tes pieds nus porteront le parchemin
Au sénat de Rome, qu'ils n'attendent en vain

Cours plus vite Spinario
Cours plus vite sur ce chemin
Semé d’embûches et de futurs chagrins
Cette épine, tu prendras le temps de la retirer demain...


Courent  les siècles Spinario....

Qui et-il celui  parti de long mois en ton pays
Tombant amoureux de ton image d'enfant sage
Lui rappelant cette épine rocheuse chérie
Ton prénom se mêlant à celui de sa ville, Spinal...

Il emporta ton double dans ses bagages

Mille six cent six..te voici à Épinal Spinario...
Jolie statue de bronze, tu représentes si bien ma ville

Ton séjour a commencé entre notre château
La tour Lespinoux, portant si joli nom
T'a vite adopté, parmi ses églantiers
Surplombant la ville, protégeant Spinal
Qui d'autre que toi pouvait se trouver là....

Toujours les guerres ont voulu tout détruire
Mais la vie et l'espoir veillent sur toi....
Louis XIV n'y arrivera pas
Si le château fut détruit, toi, on te sauva...
Passent encore les siècles Spinario...
Et malgré les embûches du temps
Pour toi toujours un ange pour veiller céans
Devenu joyau d'une fontaine,
Tu as rejoint le centre de la cité
 Juché sur un piédestal
Ton épine continue de chercher...

Cherche bien Spinario, mais n'oublie pas...
Pour nous, Spinaliens de Spinal,
Pinau tu es, Spinario en nos coeur restera....

Clémentine*