22 août 2014

Et chante la Vologne...




Chante la Vologne
Aux murs de la maison
A ton parfum de Cologne
Ton rire à l'unisson

Coule la Vologne
                           Et son tendre poison                             
De ses berges lorgne
           Mon coeur en accession          

Gémit  la Vologne
Dans le vent polisson
Elle roule pareil à l'ivrogne
Aux cailloux de son lit en abscons

Joue la Vologne
Avec ses jolis poissons
Dans la renouée se rencogne
Offrant refuge dans l'abandon

Perles de la Vologne
Bijoux de temps en amont
A ton lit volées sans vergogne
Pour en sautoir mourir en cou de bourgeoisons

Coule...chante...rit la Vologne
En vallée d'abandon
Mon coeur au tien cogne
Tendre bonheur en unisson



Clémentine* en mode vacances











21 août 2014

Intrusion...

Il est entré dans la maison
L'air de rien, les yeux couleur charbon
Il est vrai que depuis mon arrivée
Ma prunelle avait captivée
Dans le plus grand silence
Mon coeur lui a fait confidence
Nos regards, maintes fois croisés
Je suis devenue sa préférée
Alors, voilà, il est entré....
Un peu tout à visité
Le séjour et le jardin
Allant même dans la fosse à coussins !
Sur la mezzanine est monté
Jamais, non jamais l'air affolé
Je lui ai tendu la main
Son oeil est devenu coquin
Toi ? moi ?
Qu'est ce que tu crois !
Allez, vite, ouvre toutes les fenêtres
Ma vie n'est pas ici
Même si je te trouve jolie...

Gardant sa belle liberté
Sans un bruit par la fenêtre s'est envolé
Joli rouge-gorge porte-bonheur
De ce bel été, tu est l'élu de mon coeur

Clémentine* en mode vacances



8 août 2014

Et pleurent les sirènes

CH


Et pleurent les sirènes




 Pleure la douce sirène
Dans le giron salé de la mer
Surprise par la marée
Doucement sur la grève vient s'échouer

Un marin de passage
Riant de son air trop sage
D'elle s'est amusé
Puis vite une autre à retrouver

Alors elle se laisse mourir
Au soleil, pas très loin de la Vie
Sur le sable d'or, en pose alanguie
Sans un bruit, elle finit son agonie

D'elle ne reste plus que sa chevelure
Longues tresses  ballottant sous l'amure
Parsemée de larmes d'argent
Diamants salés de son brisement

Derniers feux sur le rivage
Dernier soupir d'une amante trop sage
Un trésor échoué sous le vent
Du bout des cils, le caresse tendrement

Clémentine*en mode'vacances à St Gilles Croix de Vie 2014






4 août 2014

Un matin à Saint Gilles




Avec tendresse, je retrouve le palmier,
Le grand pin, regardant couler le Jaunay
Et laissant passer dans ses branches
Soleil matinal, me jouant exquise romance 

Les bruits sont toujours les mêmes
Ceux que je retrouve et que j'aime
J'écoute, mon café fumant sur la table
L'océan se roulant en grondant sur le sable

Les mouettes lancent un premier appel
Les merles frondeurs battent le rappel
Seul, silencieux, passe un nuage blanc
Perle la rosée, des genêts au sable s'offrant

Dans le grand pin, c'est un tendre ramage
Pigeons et tourterelles se font belle aubade
Le soleil joyeux, continue à me faire de l’œil
Tout dort encore, sur la terrasse, je suis seule

Un regard sur mes pages précédentes
Parlant de mousse et de jolies fées riantes...
Il me tarde d'aller caresser mon bel amant
De bronze sur le pont, immuable, m'attendant...

   J'aspire à un  bonheur sans tabou    
La brise marine me caresse le cou
Commencent mes vacances salées
Plaisirs à venir, me font frissonner...

Clémentine*
4 août 214