15 sept. 2014

Toute toute première fois....





Ma première fois avec toi...
Ma toute toute première fois...
Toi qui d'un geste autoritaire
Me fait stopper et m'oblige à me  taire
Ton geste est précis et ton sourire carnassier
Moi je me sens dans mes petits souliers
Tu voudrais savoir mon nom, mon prénom...
Nous n'avons pas encore été présenté non de non !
Tu insistes, en souriant...mais tu insistes...
Mais pourquoi suis-je passé par ici...
Je t'avais bien aperçu avant de tourner
Toi qui attendais sur le bas-coté
Bien camper sur tes jambes bottées
Oui , j'avoue, l'uniforme me fais craquer...
Tu voudrais dans ton instrument me faire souffler ?
Demandé si gentiment... suis bien obligée d'accepter
Parfait m'dame...zéro zéro zéro...
Pas étonnant je ne bois que de l'eau !
Ha oui ? les jolies  blondes te font craqué !
Et tu es bien content de m'avoir arrêté !
Et bien moi je n'aime pas cet arrière goût plastifié...
Fou-rire de part et d'autres, tu me laisses repartir
Joli gendarme tu resteras un beau souvenir....
De ma toute toute première fois...
A souffler dans un alcootest ma fois !









10 sept. 2014

Nuit sans Elle...conte d'été



                                                                                                                                         Lac de Soustons


J'ai eu beau chercher de tous coté
Je ne l'ai point retrouvée...
Dans le lac, surement s'est noyée
Pour sa belle ombre retrouver
Un soir de son joli couché
Lui, le magnifique, son adoré...

Elle, amoureuse de sa lumière,
N'en pouvant plus de ces maudits réverbères
De toutes ses pâles figures
De ces oiseaux de tristes augures
Gémissant sous le ressac,
   A préféré sombrer dans le lac...          

Pourtant, Les étoiles brillent
Au turquin des cieux fourmillent
En milliers d'éclatantes lucioles
A la recherche de leur affriole...

L'océan gronde
Lui, l'aimait sa gironde
Envieux des eaux de l'étang
Qui lui a volé son Ying,.. et pleure le Yang

Alors, Il rugit dans la nuit
Hurle et se fait bandit
Éclate dans les dunes
Vociférant à tous les diables son infortune

Sur le lac Blanc, en incursion
Mélange de sel, de lagarosiphon
Elle a plongé... sans autres façon
Pour s'unir à lui, cachés dans les joncs...

Pâle et ondulante dans sa lumière
Se fait tendre tout en restant altière
Ils s'aiment en une ombre tremblotante
Se mêlant sur les eaux  flamboyantes
Pour un instant encore, avant de disparaître
Dans l'obscur du lac, en espérance d'un matin, unis, renaître

Je reste seule, assise sur le rivage
Perdue dans mes rêves d'amour peu sage
Sans témoin, pour entendre mes mots
Ricochant tout en douceur, à la surface noire de l'eau ...


Clémentine* en mod'vacances