29 nov. 2015

Impératif Présent....Aime, Aimons, Aimez




♥Aime
♥Aimons
♥Aimez  fort vos enfants pour qu'ils n'aillent ailleurs chercher un réconfort les menant vers la mort, la leur et celle d'innocentes victimes d'un fanatisme ne prônant que la haine , fier de leur pouvoir sur une jeunesse égarée  aux pensées trop malléables qui ne connait rien de la véritable vie,
à nous, adultes, d'ici et d'ailleurs de leur apprendre l'amour, le partage et le respect de l'autre.

Hommes du Monde, respectons-nous, respectez-vous, respectons nos enfants et ceux des autres, et surtout, montrons leurs que nous les aimons...car aimer et le dire n'est pas une faiblesse mais une richesse à partager et à propager... la plus utile des façons pour sauver le genre humain...

Clémentine*







13 nov. 2015

Guerriers oubliés



GUERRIERS OUBLIÉS







À toi mon grand-père
 À toi et à tous tes frères
Guerriers Amérindiens oubliés de la Grande Guerre
Venu offrir votre jeunesse
À notre pays en détresse
Venu combattre pour une liberté
Qu'en votre pays on vous avait volé
Dans l'unité d'Indianhhead la valeureuse
Créée en Lorraine pour combattre l'anguleuse
Votre langue faisant merveille
Pour dérouter l'ennemi aux grandes oreilles
Votre devise *Second to none*...
Gravé sur votre totem... *Second de personne
Longtemps, longtemps je t'ai haï
D'être en ton pays sans Eux, repartit
Toi l'Indien, fils des nuages et du vent
Venu en France connaître amour et tourment


Comment Jeanne, la jolie gantière
 Aurait-pu résister à ta physionomie altière            
À ton regard  gris de pluie et d'acier
Celui qu'en héritage à mon père tu as laissé
Comme le corbeau de ses cheveux et ton caractère
Toujours porté en lui comme flamboyante bannière
Elle, blonde descendante des courageux combattants de la Mothe
Toi, le Sioux rebelle venu de la grande plaine des loups et des coyotes
Sur fond de guerre vous vous êtes aimé
À la mort vous avez fait joli pied-de-nez
Puisqu'un peu de votre sang vous m'avez laissé
Tu n'as pas eu le choix, il te fallait repartir
L'armée se moquant bien de votre devenir


Votre sagesse et votre espoir en mon cœur sont ancrés
Transmis à mes enfants, votre générosité
Nous sommes gouttes de vie, gouttes de sang mêlés
 Fiers et altiers comme vous auriez aimé
Je sais qu'après moi, ils seront là pour encore de toi parler
Toi, Thokala, si tu savais combien tu nous as manqué...

clémentine*
11 11 15









2 nov. 2015

L'or de Midas

         





   


Midas, lentement vient de s'éveiller
Sous le soleil d'automne, tout étonné
Il ne peut s'empêcher de tout affleurer
Ses doigts engourdis le démangent
Monts et vallons lui paraissent si étranges


Dans mes bois sereinement s'est promené
À mon chêne silencieusement s'est appuyé
Imperceptiblement ma tendre forêt a changé
Une onde mordorée tel un frisson d'archange
Poursuit dans les cimes doucereuses mésanges

L'or s'empare des feuilles craquelées
Des fougeraies et des châtaigneraies
Jetant mille éclats au soleil renfrogné
Le roi Midas de son pouvoir échange
Feuilles vertes en belle fin de vendange

Éole, en prince charmant enjoué
S'essouffle à emporter ses trésors cachés
Les laissant choir tendrement sur mon nez
Papillons d'automne jamais ne me dérangent
Quand d'amour ils sont bien bel échange

Roi Midas, ton temps est compté
Bientôt plus de feuilles il ne va rester
Ma forêt pour un an tu vas vite oublier
    Aux premiers frimas tu vas prendre tangence   
Au pays de Morphée reprendre tes rêves d'errance

Roi Midas, tu ne le savais pas
Mais ton pouvoir ne servait qu'à cela
Rendre d'or ma fantasque contrée jolie
Un court moment, chaque année de sa vie
Pour un doux ravissement de mes yeux ébahis


  Clémentine*


25 octobre 2015








L'or de Midas

         







       

               Midas, lentement  vient de s'éveiller               
Sous le soleil d'automne, tout étonné
Il ne peut s'empêcher de tout affleurer
Ses doigts engourdis le démangent
Monts et vallons lui paraissent si étranges


Dans mes bois sereinement s'est promené
À mon chêne silencieusement s'est appuyé
Imperceptiblement ma tendre forêt a changé
Une onde mordorée tel un frisson d'archange
Poursuit dans les cimes doucereuses mésanges

L'or s'empare des feuilles craquelées
Des fougeraies et des châtaigneraies
Jetant mille éclats au soleil renfrogné
Le roi Midas de son pouvoir échange
Feuilles vertes en belle fin de vendange

Éole, en prince charmant enjoué
S'essouffle à emporter ses trésors cachés
Les laissant choir tendrement sur mon nez
Papillons d'automne jamais ne me dérangent
Quand d'amour ils sont bien bel échange

Roi Midas, ton temps est compté
Bientôt plus de feuilles il ne va rester
Ma forêt pour un an tu vas vite oublier
    Aux premiers frimas tu vas prendre tangence   
Au pays de Morphée reprendre tes rêves d'errance

Roi Midas, tu ne le savais pas
Mais ton pouvoir ne servait qu'à cela
Rendre d'or ma fantasque contrée jolie
Un court moment, chaque année de sa vie
Pour un doux ravissement de mes yeux ébahis


  Clémentine*


25 octobre 2015