Et baille le soleil,
Comme les oiseaux, étire ses ailes,
Se réveiller dans les nuages
Ce matin ne le rend pas très sage
Le seul travail de sa journée
Demander aux nuages de ne pas pleurer...
Mais se laisse prendre par eux d'abordage
Il musarde, les transformant en attelage
Caracole haut en riant, se perdant dans le gris
Fatigué d'avoir trop joué, en devient tout rabougri
S'endort dans la ouate, il en oublie l'amarrage,
Le voici dérivant vers de lointains rivages...
Je pleure, je prie, je gémis
Mais rien ne se passe dans l'infini
Je supplie, je me lamente, je lui quémande
Même mon sourire, rien ne l'enchante
les nuages en rient aux larmes
perles de l'Empyrée... maussade est mon âme...
Alors...
Me reste mon parapluie...
Clémentine*