29 janv. 2011

Prosper et Arthur

Prosper et Arthur
Sont gais de nature !
Toujours sifflant
L'un et l'autre s'accompagnant,
Bien sûr ce n'est pas évident !
Mais les voici côte à côte
Montrant le beau côté des choses,
Nul besoin d'être semblable
Pour s'entendre comme larrons en foire !
Arthur et Prosper, le gros et le petit,
Comme dans Laurel et Hardy !
Toujours, oui, toujours réunis,
Pour en toute équité
Les miettes se partager,
Ils arrivent ensemble
Repartent de même,
Pour eux aucun problème !
Juste un moineau et un merle....
Si le monde pouvais faire de même !

26 janv. 2011

Rue provençale


Rue provençale


Petites rues de Provence, sentant bon l’espérance,
Tes maisons chantent, rient et nous enchantent,
Pierres chaudes attirant les caresses,
Ou grimpe les treilles, avides de soleil

Volets de couleurs mettent une note d’allégresse,
Gardant la fraîcheur de la nuit s'enfuyant 
Dédale de ruelles embaument de soleil,
Sur les pavés usés glissent les pas des vieilles

Chaises de paille sorties à l'ombre du platane,
Pour bavarder au frais près de la fontaine gazouillant.
Le clocher appelle, le curé confesse
Les péchés de gourmandise, de nougat , de jeunesse...

Les enfants dévalent en riant vers la place
Regarder les joueurs de pétanque
Aujourd'hui c'est dimanche !
On se hèle de loin avec un accent chantant,
Se donnant des nouvelles où parlant du bon temps...

Village provençal ou la vie est riante,
A l'ombre des platanes, se protégeant du mistral...
Alphonse rôde, lui ou bien son âme ...
Daudet adorait ses ruelles, parcourues en rêvant..

Clémentine*
26/01/11


Huile de Christian Labenne...Norrent Fontes 62

Le sentier...






Découvrir un sentier...
L'écouter balbutier...
L'emprunter le nez au vent,
Comme le font les amants,
S'y balader main dans la main,
Riant de tout et de rien,
Le suivre sans chercher à comprendre,
Se perdre dans ses méandres,
Respirer ses odeurs...
Les laissant envahir notre coeur...
Les oiseaux nous accompagnent,
Nous épiant dans les ramures...
Nos rires emplissent le petit sentier,
Faisant papillons et sauterelles sursauter,
l'ombrage des saules devient propice
Nous invitant à nous allonger avec délice...
Le long d'un sentier cela ne se fait pas !
Alors, en riant nous allons continuer,
Suivre ses herbes folles, voir où il nous mène...
A ce petit étang de bronze, reflet des grands sapins,
Appuyée contre toi mes yeux se perdent au loin...
Rester pour toujours ainsi, main dans la main....
Ivresse champêtre des petites fleurs sauvages,
Nous allons vite oublier de rester bien trop sage,
De plus loin ...de très loin ... le contempler, ce petit sentier...

Huile de Christian Labenne...Norrent Fontes 62

Quand passent les grands oiseaux blancs...




Ils sont passés les grands oiseaux blancs
Emportant avec eux mes rêves d'enfant
Ailes déployées, majestueux dans les cieux
Ils me donnent envie de partir avec eux
Fiers et altiers, avec leurs reflets bleutés
Grand V dans l'espace de leurs chants ponctué
Couples fidèles à jamais réunis de leur vie
Ils partent avec confiance pour les marais de Talaris
Le cou tendu vers l'espoir, ils vont droit devant
Pour se retrouver un jour ou l'autre sur leur île d'Öland

Ils sont passés les grands oiseaux blancs
Comme des nuages emportés par les vents
Fuyant les marais devenus trop frileux
Ils doivent partir pour des cieux plus heureux
Quittant la lorraine, qu'ils trouvaient si belle
Illuminant son ciel du battement de leurs ailes,
Lancent leurs cris de ralliement, se perdre ne voulant,
Résonnent en moi tous mes rêves d'enfant
Rêves de voyages lointains avec eux dans le temps,
Quand reviendront-ils mes grands oiseaux blancs ?


Huile de Christian Labenne...Norrent Fontes 62


23 janv. 2011

Bruno...♪

Bruno qui se bat...♪
Bruno qui se débat...♪
Pour tout retrouver de son passé...♪
Pour à nouveau comme avant, marcher...♪
Bruno victime de la violence urbaine gratuite...♪
Tabassé parce qu'il n'avait pas de cigarette à donner...♪
Cela fait des mois que tu te bats, après avoir dormi si longtemps...♪
Bruno sa folie des mots, sa passion de la musique, son rire dévastateur...♪
Bruno qui fait tout pour revenir nous faire sourire et rire, dépêche-toi, on t'attend !♪

Le soleil m'a dit...


Un nouveau soleil chaque matin,
Un soleil qui vient effacer tes chagrins
Qui te dit ne t'inquiètes pas
Je suis là... la vie continue, regarde....
Regarde bien autour de toi...
Cette fleur, hier n'était pas,
Et la voici s'ouvrant doucement,
S’éveillant à sa vie,
Comme ce nouvel enfant
Quelque part dans le monde,
Poussant son premier cri...
Regarde la mer,
Tu ne vois rien de changé ?
Tous ses reflets mordorés,
Elle les créent chaque jour
Pour te faire espérer..
Tout comme ce ciel de traîne
Qui veut t'éblouir...a-t-il réussi ?
Regarde et écoute...
La vie est là, les oiseaux chantent,
Les enfants rient,
Les amoureux s'embrassent,
Et moi soleil, je fais vivre ce monde....
Bien ou mal, il vit...alors vis avec lui !


21 janv. 2011

Trop froid ?


Tu as froid ?
Viens donc chez moi !
Je saurais te donner du bonheur,
T'offrir un peu de douceur
De celle qui réchauffe les coeurs,
Viens comme tu es,
Avec tes chagrins
Je les effacerai de mes câlins,
Viens avec tes larmes
Je les sécherai de mon âme,
Viens comme tu es
Je me charge du reste,
Tant que brillera cette drôle étoile,
Elle empêchera le froid
De s'abattre sur toi...

Un peu...un peu...


Un peu de langueur
Qui touche son coeur,
Un peu de douceur
Pour oublier l'aigreur,
Un peu compositeur
Pour devenir chuchoteur,
Un peu de bonheur
Qui sert d'antidouleur,
Un peu de chaleur
Qui prend de l'ampleur,
Un peu confesseur
Pour devenir conjurateur,
Un peu cajoleur
Pour lui donner la chaleur,
Celle qu'oubliait son coeur...
Un peu... un peu... encore un peu,
Et tout est mieux...

20 janv. 2011

Perles de larme...


Quelques gouttes de pluie
On perlé de ses cils,
Gouttes en marquise
Qu'elle laisse couler sans bruit,
Comme le temps qui s'enfuit
Trésor perdu dans la nuit,
Mais il faut ses gouttes de pluie
Pour que continue la vie....

Doucement il s'est penché
Sur son coeur blessé,
Tendrement la embrassé
Pour lui faire tout oublier,
Ce doux regard embué
Il ne peut s'en détacher,
Il a tant d'amour à donner,
Va-t-elle l'accepter...

Une étreinte plus forte
De celle qui transporte,
Un sourire qui emporte
La passion est la plus forte,
Contre lui elle se colle
A lui seul elle se donne,
Le rejoignant sans effort
Dans cette étrange petite mort...








Un corsage...


Elle a mit son corsage...
Celui qu'elle pensait être sage,
Un peu trop décolleté ?
Mais non c'est juste une idée !

Elle le trouve transparent...
N'est-ce pas trop tentant ?
En dessous beaucoup de dentelle
Il faut qu'elle soit belle !

Peut-elle faire encore rêver...
Elle qui est en train de rêver !
Il à plongé dans son corsage !
Il va oublier d'être sage !

19 janv. 2011

Anniversaire d'hiver...


Douze ans ?
Oui ! douze ans !
C'est vrai ? Douze ans?
Oui oui ,c'est bien douze ans !
Tu es sur ? Je ne me trompe pas ?
Attends, je recompte encore une fois !
J'ai utilisé tous mes doigts ! et là, devines quoi ?
Je n'en ai pas assez ! il a fallu en rajouter ! combien ?
J'en avais cinq de chaque côté et deux de plus j'ai rajouté !
Alors, comptons , comptons bien une dernière fois, douze ans déjà !
Que peut-on dire un jour comme celui-ci ? Que peut-on dire à part ceci...

BON ANNIVERSAIRE ARMAND !

Nuages...



Nuages...

Courent les nuages dans le ciel cotonneux,
S'étale le gris en nappes ouateuses,
Glisse le blanc laiteux sous le bleuté de la nuit,
Tache à peine le noir, balayé par le bleu,
Le rose du matin fait vite oublié tout chagrin,
L'orangé ébloui, prévenant de son retour,
La lumière jaillie, venant de toute part,
Le soleil arrive sublimant la nuée,
Qui bien vite va redevenir bleutée,
Mon coeur est heureux,
Et mon ciel amoureux....

17 janv. 2011

Ange ou fantôme...





Un ange où un fantôme ?
Qui es-tu réellement ...
Objet de mes tourments !
Un ange où un fantôme ?
Ombre planant sur mes désirs ,
Où ailes de joies sur mes plaisirs ?
Un ange où un fantôme ?
Toi qui passes dans ma vie,
Fais une pose, repose-toi...
Défais tes ailes, ôte ton drap,
Reste un peu là...
Un ange où un fantôme ?
Toi, tu es seulement toi,
Ange où fantôme, reste avec moi...


16 janv. 2011

Souffler sur les jours...




Souffler sur les jours pour qu'ils passent plus vite,
Vouloir que les heures oublient les minutes,
Faire que le temps passé loin de toi n'existe plus,
C'est ce que je voudrais....mais je veux aussi
Pouvoir explorer ton coeur, rempli de douceur
Sans ressentir autre chose que du bonheur,
Partir et repartir sans fin, à la conquête de ton corps,
Y dessiner de grandes arabesques,
Le peindre d' ombres bleutées
Que je suivrai ensuite du bout des doigts,
Jusqu'à disparition de toi,
Emplir mes yeux de tes sourires,
Combler mon corps de tes désirs,
Ne plus rien entendre que tes soupirs...
Partir avec toi sur cette ile déserte,
Ou seul les amants peuvent accoster...
Vite souffler sur ces jours pour .......



15 janv. 2011

Hallucination...


Se réveiller la tête encore embrumée,
En me demandant n'ai-je pas rêver ?
Ses mots il me les a bien dits ?
Ce sourire, était-ce bien lui ?
Se réveiller et garder la tête dans les nuages,
Oubliant encore une fois d'être sage,
Un fantôme est vraiment passé
Ne demandant qu'à rester....
On appelle cela la fièvre de l'espoir
Rêver d'un fantôme...uniquement dans le noir !
Je vais reprendre de l'aspirine...
Ce rhume va finir par guérir !
Qu'il me laisse mes hallucinations,
Des rêves comme cela c'est trop bon !

13 janv. 2011

Petit ruisseau en colère




Petit ruisseau serpentant dans les champs
Toujours je te vois coulant comme chenapan
A faire des détours et des contours en riant,
Passant derrière, passant devant,
Les aulnes dans ton courant s'admirant,
Jolie mélodie, doux clapotis leur chantant,
Laissant vaches et oiseaux venir tranquillement
Sur tes bords mouiller leurs pattes en buvant...

Mais aujourd'hui te voici bien fier !
Tu as profité des pluies de l'hiver
Tu vas à tort et surtout à travers 
Plus le temps de murmurer comme hier,
Tu prends de l'ampleur et tu désespères 
Tu ne chantes plus, tu as oublié où sont tes berges 
Les aulnes pleurent mais tu fais sourde oreille,
As-tu oublié leurs doux ombrages de l'été ?

Ruisseau des champs tu veux devenir rivière
Sans t'occuper de tes amis de naguère,
Tu roules oubliant toute frontière,
Tu débordes et tu exaspères,
Sautant par-dessus les barrières
Faisant même la nique aux gravières,
Tu veux devenir lac mais ne sera jamais la mer
Redeviens vite ruisseau de nos lavandières...

Clémentine*






9 janv. 2011

Objets ébréchés...

Ils nous arrivent de prendre nos amis pour des objets...
Que l'on déplacent quand ça nous plais
Sans se soucier de ce qu'ils pensent,
Bien sûr les objets ca ne pensent pas !
Pourquoi penserions-nous leur faire du mal
Puisqu'ils ne sont que des objets !
Mais certains le font savoir
Comme ils le peuvent , en se brisant,
Se répandant en mille morceaux,
Ebréchés seront-ils moins beaux ?
Trouvez vite la bonne colle,
Certaines peuvent faire des miracles,
A condition de prendre soin
De cet objet devenu plus fragile...
Mais certain préfère surement
Jeter tout objet devenu encombrant...

8 janv. 2011

Nouvelle vie*

Ce matin les mésanges ont chanté,
Ce chant triomphant de l'hiver,
La neige s'en est allé, grossir nos rivières,
Mais laissant place aux premières primevères,
Cette nuit le vent à soufflé si fort
Qu'il a tout balayé , dedans et dehors !
Arthur en est tout heureux,
Il me le prouve par son chant mélodieux,
Sont-ils tous trompés par la douceur ?
La même qui baigne mon coeur ?
Tant pis oui tant pis et tant mieux !
Ce qui est pris n'est plus à prendre !
Comme moi le soleil les rends joyeux
Oubliant vite les jours frileux ,
Les oiseaux chantent ,
C'est leur sourire à eux,
Le mien ne change pas...à peine,
Il est toujours amoureux!


7 janv. 2011

Souffle de vie...

Le souffle d'une Vie
Ne tient qu'à un fil,
Que l'orage se mette à gronder
Et la pauvre Vie est ballottée,
Poussée dans tous les sens
Elle ne sait plus ou aller,
Voudrait un peu de soleil
Tout en ayant besoin d'ombre,
Voudrait beaucoup de chaleur
Mais à peur pour son petit coeur,
Cherche un fil solide
Capable de la retenir,
Un fil de soie, un fil de toi...
Pauvre Vie ballottée,
Elle attend que l'hiver passe
Entraînant avec lui ses pensées moroses
Elle sais que bientôt sera le renouveau,
Alors Vie se balançant à un fil
Oscillera encore un peu,
Balançoire illusoire de la Vie
Un jour viendra ou il cédera
Ainsi cessera le mal d'aimer...
balance toi Vie, profite encore un peu
Ta Vie ne tient qu'a un fil....

3 janv. 2011

Défaire le sapin...



Il me faut défaire mon sapin...
Bientôt il ne restera plus rien,
Plus de trace de Noël,
Cette belle fête rituelle.
Décrocher une à une les boules écarlates,
Les dorées, et les boules de nacre,
Celles qui portent prénoms,
Peint d'une main légère,
Sans oublier le nombre,
Qualifiant les années passées...

je commence à défaire mon sapin...
Sapin tradionnel, de couleurs mêlées,
D'objets amoureusement choisis, ajoutés chaque année,
Bonhommes de neiges floqués, tout de modernité
Se mêlant aux anciens, cabossés mais tant aimés,
Je les caresse, les tournant entre mes doigts,
Et je me souviens des Noëls de mon enfance,
Ce joli temps de l’insouciance,
Où il m'était si naturel de trouver trésors
Sous ses branches cachés...

Je tourne autour de mon sapin...
Ne sachant par où commencer,
Des larmes coulent le long de mes joues,
Larmes de souvenirs heureux
En pensant aux Noëls de ma jeunesse...
A cette époque, je ne savais pas,
Dans mon esprit personne ne manquait,
Nous étions là à rire et à chanter,
Maintenant je sais....je sais....
Toujours pour quelqu'un, il manque quelqu'un...

Je défais mon sapin....
Des friandises, il ne reste plus rien 
Les petits doigts sont passé par là,
Des pains d'épice il ne reste que ficelle,
Des guirlandes de papillottes , que le papier...
Les sucres d'orge ont disparu
Les guimauves n'ont rien vu !
Les biscuits sont tous partis
Et les bonbons aussi !
Mangés les petits bonhommes de sucre blanc...


Je suis en train de défaire mon sapin...
Ôter l'ange qui trônait tout là-haut,
Retenant guirlandes de perles et rubans dorés
Ranger les lutins de bois, les oiseaux de verre
Les bougies multicolores, les sabots et les lanternes...
Caresser une dernière fois clochettes et anges rieurs,
Boules nouvelles, boules brillantes, boules d'amour,
Il me faut bien trois jours pour défaire mon sapin
Trois jours de souvenirs, qui sans cesse refont surfaces...
Trois jours de mémoire, de sourires et de manque...

Je termine de défaire mon sapin...
Ranger les cartons aux trésors, jusqu’à Noël prochain...
Garder en tête les rires joyeux des enfants,
Qui à leur tour on trouvé trésor d'amour et jouets,
Ne sachant pas, ignorant encore,
Qu'un jour viendra ou eux aussi
Déferont le sapin se souvenant de moi,
Une larme coulant le long de leurs joues, vite essuyée...
Il ne me reste plus qu'à balayer...
Les aiguilles du sapin ...les aiguilles,et mon chagrin....


2 janv. 2011

Questions et déraison...

Nuit d'insomnie tu me tourmentes
Emplissant ma tête de questions,
Sur elles des heures je me penche
Sans pour autant trouver de solution,
Mon coeur part dans un sens
Ma tête veut entendre raison,
Les voici s’embrouillant, se mêlant
Ne voulant faire aucune concession,
Alors sortir dans le vent...
Me retrouver comme un glaçon,
Maintenant mon cerveau se gelant
N'entrera plus en ébullition ,
Dans mon nid chaud m'allongeant
Je ne vais plus me poser de questions ,
Mes yeux lassés se fermant
Je vais enfin dormir sans plus de déraison !

NOUNOUS...


Pourquoi me suis-je débarrassée de toi?
Toi qui m'avais consolé de tant de chagrins !
Tu n'avais plus qu'un oeil depuis bien longtemps
Mais il savait me redonner le sourire
Cet oeil couleur de noisette pailleté d'or...
Et cette robe couleur chocolat !
Ta bouche en x avait ce sourire mystérieux
De celui qui savait, mais préférait se taire,
Il me faisait bon te caresser ,
Te parler doucement à l'oreille,
N'oubliant jamais de t'installer
chaque soir pour dormir,
Sur ton nez relevant le drap,
Te mettant des chaussettes de couleur
De peur que tu prennes froid !
T'emmenant en forêt ,forêt de Beaudésir,
Te malmenant sans le vouloir,
Te couchant sur la mousse des bois,
Te traînant partout avec moi,
Accroché sur mon porte-bagage
pour t'emmener dans mes balades,
Te berçant doucement, comme j'aimais être bercée,
Tes poils usés, ne restait plus que la trame,
De ton squelette ventru aux cicatrices crochetées
Bourré de crin, rempli de paille , tu étais réparé...
Dans ma valise caché quand je partais en vacances,
tu as connu la mer la montagne et les prés,
et jamais, non jamais tu ne te plaignais...
Je ne sais plus comment tu as perdu ton oeil,
Mais même borgne je continuais à t'aimer,
Même sans poils tu restais doux à ma peau,
Alors pourquoi cette disparition,
Pourquoi un jour m'as-tu quitté ?
Qui a osé, qui s'est permis de t'éloigner de ma vie ?
Qu'importe le temps tu es toujours là,
En moi ton odeur, ton image dans ma tête,
Je t'avais appelé Nounous... douceur de ma jeunesse
Je t’appellerai toujours Nounous...petit bonheur de mon coeur...