Pour trouver cet endroit serein
Niché au coeur de mes Vosges
Bien sur, il vous faudra suivre petite route
Celle qui grimpe au dessus de la Vologne
Qui vous fera rêver, entre fougères et brimbelliers
Fermes égarées et sapins élancés...
Le jardin de Berchigranges s'annonce au détour du lacet
A chacun de choisir son moment de visite,
J'aime le vert tendre de la nature s'éveillant à la vie
Alors je sais que les fleurs dormiront encore,
Mais qu'importe, le gazouillis des rus chantants
Les parfums d'herbes sauvages, le vent s'égarant dans les arbres
Les monts alentours se dessinant au travers des branches,
Là est mon régal...
Et puis...
Entrons...
Ne plus faire qu'une avec cette nature...
Alors...
Un sac fourre-tout, c'est facile
Pour y fourrer escarpins de pieds indociles...
Si mes yeux se gavent d'images,
Mes pas sur la pelouse restent sages
Le bois, la pierre, écorce et gravier chantent à ma peau...
Chaque foulée est vie, chaque respiration, une inspiration...
Quand le soleil sera plus chaud
Fleurs et plantes feront les délicates en renouveau
Les oiseaux m'accompagnent, se répondant dans la montagne
Le coucou prévient de son méfait... nous sommes en mai...
Les mésanges en rient, elles cachent trop bien leurs nids...
Les fougères font les belles,
Se déliant doucement , en bouquets charmants
Renoncules d'or, petits soleils en décor...
Coeurs de Marie, suspendus... je vous ai vu
Et puis... je deviens trop bavarde,
Simplement admirer le travail des jardiniers...
Berchigranges est un jardin-passion
un jardin beau, en toute saison...
UNE DEMANDE, UNE PRIÈRE, ET UN DÉFI, POÈTES ETES-VOUS CAP ?
Ou sont passé les poètes des beaux jours
Ceux qui écrivaient avec tendresse et amour
Qui parlaient d'oiseaux et de fleurs sauvages
Qui me faisaient rêver au-delà des nuages...
Je ne vois plus que disputes et commérages
Impressions de basse-cour ou les mots volent bas
On tire à vue sur JEPO" devenu "À L'ABORDAGE"
cimeterres aiguisés, volent les têtes, les coeurs et les âmes...
Mon lieu de rêverie est devenu sanglant
Les premières pages font fuir et pleurer nos âmes d'enfants
Je n'ai pas d'autre nom pour écrire que le mien
Clémentine en Clementinette je n'en changerais pas
Il serait temps de vous remettre à rêver,
D'oublier le passé, de ne plus polémiquer
Et puisque l'été arrive, que les jardins deviennent délices
Je vous invite à vous y rendre et de nous les décrire
Demain je mettrais en ligne celui de Berchigrange
Poètes, à vos coeurs, vos sourires et vos yeux
Faites-nous découvrir ceux près de chez vous
Faites-nous rêver, redonnez âme à ce site
Redonnez sourire et envie de vous lire....
J'ai jeté une branche de lilas blanc dans ma Moselle
Et je l'ai regardée partir.... partir, pour ne plus jamais revenir...
Elle a emporté un bout de mon coeur, vers la terre lointaine d'une île
Une terre arrosée de larmes de tristesse
Une terre ou la peine est grande
Terre de Malte, tu as retrouvé un enfant, à tout jamais...