Automne d' Elle...
Au Polissé de sa vie,
Elle attendait...
Elle attendait que les feuilles se parent d'or
Veinures fragiles d'un éphémère trésor
Elle attendait ce moment, ou ballottées par les vents
Un instant seulement, elles vivraient encore
Devenues azurés d'ajonc, pour emporter son vivant
Le couchant en douceur sur les rides de l'étang
Elle les regarderait,
Petits vaisseaux de pourpre
Nefs minuscules,
Juste grandes pour une larme
Tourbillonner dans l'onde,
De claire, s'assombrissant
Laissant sourdre de son cœur
Des larmes scintillantes,
Gouttes de rosée
Prêtées du printemps
Elle attendait
De voir les feuilles
De l'automne venant
Se confondre avec sa vie,
Pour lui donner couleurs jolies
Elle attendait
Seule sur son banc
La venue
D'un improbable amant...
Clémentine*21 09 13