Le grand chêne à des fourmis dans ses branches
Depuis quelques jours, il se déchaîne, ça le démange
Tout ahuri, il s'est retrouvé adolescent boutonneux
A bousculer le grand nid, bâti là-haut, dans ses cheveux
A l'automne,
Le soleil lui avait confié...bientôt je reviendrais
Réchauffer ton âme, ton sang et tes attraits
Caresser tes branches, te donnant douce envie
De chahuter avec le vent, en doux bruissement de vie
Les oiseaux reviendront, chanteront à nouveau
Cachés dans tes feuilles ils s'aimeront en cadeau
T'offriront œufs de Pâques, ceux qui chantent en avril
Toi leur faisant rempart de ta verdure en pénil
Passera le temps d'un suave printemps
Brillera mon aura en l'été revenant
L'automne mordoré t'offrira ces couleurs
Et quand l'hiver éternuera, réchauffe bien son cœur...
Filent les heures
Passent les jours
Courent les années
L'amour de la vie sera toujours là....
Clémentine*
avril 2014
Filent les heures
RépondreSupprimerPassent les jours
Courent les années
L'amour de la vie sera toujours là....
Jolie poésie...Nous sommes tous quelques part de grands chênes...