19 janv. 2016

Tombent les flocons blancs








Tombent enfin les flocons blancs
Ceux qui cachent si bien le rouge sang
Ils tourbillonnent délicatement dans l'air
                                      Se posant méticuleusement sur nos cœurs de verre                                   

Elle est revenue
Celle qui cache tout
De sa blancheur étoilée
L'espace d'un instant
devenue linceul immaculé
Permet d'estomper
Ce qui ne peut s'oublier

Comme toi

Elle est revenue
Intervalle d'un moment
Te reposer, demander le pardon
Pour les erreurs de ton passé
Mon âme d'indienne avait travaillé
Ayant enseveli les mauvais souvenirs
Ne regardant que le doux du devenir
Le pardon fut aisé
Tu me connaissais trop pour en douter
Mais toi, pourquoi ne t'ais-tu pas pardonné...

Clémentine*1/01/16

5 commentaires:

  1. ils tourbillonnent délicatement dans l'air *
    giboulée neige et grésil, venus se montrer un instant ce weekend pour dire que l'hiver n'était pas fini *

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  2. Pourquoi ne t'es-tu pas pardonné ?

    Quand on a fait du mal à autrui, c'est à autrui de nous pardonner. Et il arrive qu'on ne se console pas du mal qu'on a fait.

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    1. Autrui pardonne plus facilement que tu ne le penses... tu vois, je n'avais rien jeté au oubliettes, simplement "Anonyme" comme pseudo fait toujours un peu peur❀‿❀

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  3. « Le pardon fut aisé
    Tu me connaissais trop pour en
    douter
    Mais toi, pourquoi ne t'ai-tu pas pardonné…
    »

    Oh ! La grrrosse étourderie !

    Voyons, Clémentine, je me suis pardonné, tu t'es pardonné, il s'est pardonné, etc, κ.τ.λ., u.s.w., a.s.o., et ainsi de suite !

    Mon premier commentaire a été refusé, et bien sûr je m'attends à ce qu'il en soit de même pour celui-ci. Pourtant vous me feriez grand plaisir si vous corrigiez cette bévue indigne de votre maîtrise de notre langue.

    Je suis arrivé ici par hasard, cherchant des nouvelles de la femme que j'aimais (et qui eut pour moi de l'amitié un certain temps) et qui a rompu brutalement, excédée, il y a plus de vingt ans. J'avais compris trop tard qu'elle avait besoin non d'un soupirant mais de quelqu'un à qui faire confiance. Elle avait grand besoin d'aide. Je m'en veux encore.

    Je pense qu'elle me pardonnerait, mais j'aimerais pouvoir parler avec elle pour lui expliquer pourquoi je n'ai pu agir alors que comme je l'ai fait. Je ne peux pas me pardonner sans lui avoir ôté cette peine que lui a causée l'incompréhension de mon comportement.

    Je ne suis pas celui à qui s'adressait vos mots, mais je me sens concerné par ce qu'ils expriment.

    On ne peut pas se pardonner le mal qu'on a fait : on ne peut qu'en solliciter le pardon ou, mieux encore, essayer de réparer ou d'atténuer le tort qu'on a causé.

    Respectueusement.

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    1. la confiance est tellement importante... c'est elle qui fait et défait les petits et grands bonheurs de nos vies, j'avais commencé un poème sur la confiance, peut-être je le finirais...❀‿❀
      je te souhaite de la retrouver et de pouvoir lui dire ce tout petit mot si important...pardon... belle journée à toi Anonyme

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