Lente agonie, triste maldonne
Après avoir flamboyé au soleil
Et fredonné délicieuse ritournelle
Doucement chancellent vers l'oubli
De leur délicate vie aboutie
***
Se recroquevillant dans le froid
D'un ultime matin dévoilant leur effroi
S'effacent en symbiose dans la brume
Glissent tristement sur le bitume
Silencieuses elles attendent la neige
Confiantes en son dernier sortilège
**
En appellent à la froidure
Éphémère beauté de givrure
Devenir un instant cristal
Précieux et fragile spectral
Pour disparaître à notre vue
Submergeante déconvenue
Submergeante déconvenue
*
Clémentine*14/11/16
repli vers l'hiver, délicieuse poésie... de ce cycle renaîtra un nouveau printemps.
RépondreSupprimerQue nous attendrons avec impatience après avoir profiter de paysages immaculés
RépondreSupprimer*___*belle journée Monique