D'un regard caressant, les contempler
Les fugueuses
Ces amoureuses
Jolies silencieuses
Sublimes aventureuses
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Que s'imaginent-elles en s'envolant vers le ciel
Ciel de pluie ne leur laissera aucune chance,
Le savent-elles?
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Frissonne la délicate safranée
Tourbillonne l'insolente rousse
Papillonne l'impudique écarlate
Virevolte l'espiègle pourprée
Toutes rêvent encore...
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Pourtant, je le sais, je les vois...
Feuilles des villes mourantes sur l'asphalte
Balayées au petit matin par une brigade de lutins
Feuilles des bois mettant les oiseaux en émoi
Oubliant leurs nids, plus d'abris, plus de chez soi
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Que cherchent-elles
Que cherchent-elles
L'aube d'une vie nouvelle?
Folles que vous êtes
Folles que vous êtes
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Car tout ceci n'est qu'un leurre
Que la bise leur glisse à l'oreille
Bien sûr, l'espace d'un instant
Elles font la nique aux oiseaux
Troublent l'artiste en mal de pinceau
Réveillent le poète lui murmurant des mots
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Automne, troublante saison,
Aux feuillages tu murmures déraison
merci pour cette belle fugue aérienne d'automne !
RépondreSupprimer...en forêt et parfois dans les jardins ces précieuses feuilles forment un tapis bien chaud sous lequel se blottissent mille créatures.