Je me souviens de mes seize ans...
Quand on me surnommait" Petit Printemps"
J'arrivais la bouche en coeur
De vert vêtue, comme une fleur
Enfourchant mon solex
J'affolais la gente masculine perplexe
Jupons au vent volant
j'allais toujours en souriant
A la sortie du virage, déboule un cabriolet
Sûr, il arrivera avant moi à Bouzey
Le passager... un rien exagéré
Une main sur mes fesses a posé !
Pour me faire plus vite avancer..
Dit-il en riant de toutes ces dents !
S'imagine-t-il que je vais accepter
De mon postérieur, me laisser bafouer !
Double-moi vite rouge cabriolet...
Si jamais toi aussi tu vas à Bouzey...
Fait et bien dit mes amis
C'est là que la jeunesse en été se réunit
Mes rieurs sont installé
Tranquillement à la terrasse du café...
Lulu, sert-moi deux carafes bien fraîche...
C'est pour un service express...
Devant l'assistance esbaudie
Sur chaque tête j'ai servi !
Mais notre jeunesse n'étant belliqueuse
Nous avons tous passé journée radieuse
Les pieds dans l'eau, tant qu'à faire
Le temps que sèchent leurs affaires !
Clémentine*
14 juillet 2012
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