Clémentine et Quentin...ou rencontre d'un frère et d'une soeur*____*

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Nous avions rendez-vous devant la gare
Mais toi, un peu perdu, tu es arrivé en retard
Nancy la belle avait caché ses merveilles
Cherchant dans un regard un coin de soleil

Les gouttes de pluie s'écrasent sur le trottoir
Je fais les cent pas, cherchant à t’apercevoir
Quand arrive un sourire caché sous une casquette
On se rencontre, enfin, ça c'est chouette !

On s'embrasse longuement puis l'on se regarde...
Enfin se toucher, nos mains se rejoignent
Mon petit frère est là, lui et son sourire de charme
Millier de choses à se dire, vite avant de repartir...

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Et puis il faut déjà se quitter,
Une impression que le ciel est prêt à tomber
Toutes larmes ne sont pas nées de pluie...
Alors toi, tu nous chantes ton pays

Partage de tes traditions,
Dans une jolie chanson....

Une dernière étreinte,
On se serre fort à écraser nos coeurs
A étouffer nos larmes, de tristesse et de bonheur
Demain l'avion, tu riras, tu pleureras...

Hier l'avion... tu es arrivé chez toi....

clémentine*

J'avais gardé l'emballage...

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J'avais gardé l'emballage
Aux senteurs de l'orient
Et là, en faisant mon ménage
Ses parfums omniprésents
Emplissent ma tête en naufrage
Il est au soleil, moi dans un drôle de temps...

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J'avais gardé l'emballage...

Au parfum de dattes chantant le soleil
M'emportant en oasis divine d'un autre temps
Palmeraie rieuse, petits trésors sucrés en corbeille,
Fouler en caresse tout ce sable brûlant
Ocre de couleurs , odeurs de merveilles
Ou se mêle tendrement le rire des enfants

ϠϡϠϡϠϡϠϡ

je vais  garder cet emballage....


Pour entendre encore le sirocco rugissant
Le voir courir sur l'échine des dunes de sable
Y dessinant millier de vagues, nées d'un océan brûlant,
Jouer à bousculer les grappes de fruits désirables
Sous les ombrelles de palme, rudement  les ballottant
Je rêve encore, doux rêves douceurs avouables

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Parfum du Royaume des Aït Abbas,
Emballé soigneusement de sourires
J'ai croqué avec délices toutes les dattes,
La main de Fatma, cadeau bonheur en avenir
Posée délicatement dans ma boite disparate
Où je garde  précieusement mes souvenirs

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J'ai mangé toutes les dattes...
Mais il me reste l'amitié...
Qui elle,  n'a nul besoin d'emballage...
Et ne finira jamais

Alors oui, encore un peu.. je vais  garder cet emballage...



A Quentin, petit frère de coeur*___*

Clémentine*

7 11 12

Ma Moselle en hiver.. états d'âme...pensées pour eux 11.11.2012

Elle est belle ma Moselle

Quand elle est en colère,

Rugissante, enivrante, envoûtante,

Elle bouscule les ponts

Vomissant son amertume

En vagues écumantes        

Se riant de ses berges

Oubliant leur candeur de l'été passé

ᵜᵜᵜᵜ

Elle se gonfle des pleurs de ma montagne

 Toute à son avidité ,

Devenant vite hargneuse,

Elle s'étale et vocifère

Exagère et exaspère....

ᵜᵜᵜᵜ

De ses langues d'écume

Fouille les tréfonds de sa couche

Exhumant les cadavres de ses âmes noyées

Les laissant un court instant

Remonter à la surface

Y jetant des cris d'indignation

Sur leur volonté perdue,

 A jamais par elle dévorée

ᵜᵜᵜᵜ

Les entraîne en roulis

Dans le creux de son ventre

Pour une grande cavale

Les roulant sur les galets

Les broyant comme fétu de paille

De leur vie de naguère

 Ne reste plus que des os et des larmes

ᵜᵜᵜᵜ

Je vois passer là, tous les noyés de la terre

Accrochant leurs douloureux squelettes

Aux branches mortes des baliveaux

 Se confondant en eux

Y déchirant toute leur misère

Arbres déracinés,

 Cénotaphe du temps passé

ᵜᵜᵜᵜ

J'ai  vu leurs yeux caverneux

Me regarder avec effroi

Leurs  cranes de damnés

Se fracasser, hurlant dans le tumulte

ᵜᵜᵜᵜ

 Reculer ! avec elle, plus rien à faire

Dans son flot rugissant

Si elle vous emporte

Vous aussi, deviendrai

Peine et tristesse de ce monde

ᵜᵜᵜᵜ

Quand tout sera fini

Quand nous aurons, de nos âmes

Échoués sur vos prairies

Sans plus, déjà, on nous damne

Vite oublié par vous, nous repartirons en pleurant

Attendant de la Moselle la prochaine colère

Celle qui vous fait frémir, en danger d'adultère

Car un jour vous aussi, serez les noyés de la terre....

ᵜᵜᵜᵜ

Ma Moselle est en colère,

M’entraînant dans son cauchemar

Vision d'un affligeant spectacle

Par elle mon coeur se damne

ᵜᵜᵜᵜ

Mais je sais que le printemps

La retrouvera bien trop sage

Quand de l'hiver elle et moi ,

Auront oublié les tourments

Elle chantera à nouveau l'amour

L'amour et le partage

De gués en galets

Se fera douce sous les pas des amants

Clémentine*

11 novembre 2012

Il faudra tout recommencer....

S'échappent les mots en poursuivant les maux

Volent les pleurs perdus sur des nuages de larmes

Éclatent les vies égarées dans une autre vie

Hurle la douleur d'un cœur abandonné

S'égare dans les nues cet amour consumé

S'effacent les images des sourires donnés

Il faudra tout recommencer...

Clémentine*

7 10 12

Marie*tendresse

Tu as choisi de venir en automne
Te moquant de ce temps monotone
Qu'importe les années tu ne changes pas
Espiègle comme une gamine faisant fi des frimas
Mélangeant ton sourire aux couleurs comme personne
Restant toujours  pour moi, celle que j'affectionne
Parce que tu es unique, parce que je t'aime...

Je dépose affectueusement,
Sur tes joues mille bisous, pour ton éternel printemps*

Avancer, encore avancer..

Avancer dans la nuit

N'ayant que pour vision

La seule alpha brillante,

Ne pas s'en détourner

Toujours la regarder,

Elle seule pourra vous mener

Là ou vous le désirez,

Gravir une montagne,

Ou sentes à travers champs

Faites lui confiance,

Elle vient de me ramener

Me guidant dans mon périple

Car j'avais bien décidé

De ne plus jamais rentrer

Elle en a décidé autrement

Faisant fi de mon tourment

Nov.2008

Le temps à passé,
Aujourd'hui encore
Elle s'est mise à clignoter...

Nov.2012

NICOLAS*

Nicolas,
Il s’appelait Nicolas

Il était le calme et le sourire

Il était la jeunesse et la vie

Sur le bord d'une route lorraine
Ils ont pris sa vie pour notre peine
De nos cœurs en cumulo-nimbus

Reste un bouquet sur un talus

Qui depuis quelques années

Fait freiner... et penser

Ceux qui ont un certain soir fauté
Ne prenant pas la peine de s'arrêter

Pour eux pas d'autre chemin
Ayant rendu deux poulbots orphelins
Dans mes yeux à jamais le désarroi de mon enfant
Dans ma tête,palpite  le cri de douleur d'une maman
Et dans mon coeur résonne sans cesse
Pour mes poulbots une pointe acérée de tristesse

Pour ses gens sans remords
faisant fi des autres... la mort

L'alcool et la bêtise aidant
Leurs nuits restent-elles sans tourment....

A Nicolas...

Le temps du temps

Le tic tac de la pendule

Égraine les notes du temps

Il me rend un temps somnambule

Le temps de lui dire le passé de mon temps

Il file alors, comme un mélancolique noctambule

Cherchant sans cesse à obtenir du temps

Celui de pouvoir m'attraper la lune

Pour lui et Moi avoir le temps

De regarder notre pendule....ϡϡϡ

ϡϡϡ......................................... Égrainer l'amour sur un autre temps...

image de L.Laveder