Lac de Soustons
J'ai eu beau chercher de tous coté
Je ne l'ai point retrouvée...
Dans le lac, surement s'est noyée
Pour sa belle ombre retrouver
Un soir de son joli couché
Lui, le magnifique, son adoré...
Elle, amoureuse de sa lumière,
N'en pouvant plus de ces maudits réverbères
De toutes ses pâles figures
De ces oiseaux de tristes augures
Gémissant sous le ressac,
A préféré sombrer dans le lac...
Pourtant, Les étoiles brillent
Au turquin des cieux fourmillent
En milliers d'éclatantes lucioles
A la recherche de leur affriole...
L'océan gronde
Lui, l'aimait sa gironde
Envieux des eaux de l'étang
Qui lui a volé son Ying,.. et pleure le Yang
Alors, Il rugit dans la nuit
Hurle et se fait bandit
Éclate dans les dunes
Vociférant à tous les diables son infortune
Sur le lac Blanc, en incursion
Mélange de sel, de lagarosiphon
Elle a plongé... sans autres façon
Pour s'unir à lui, cachés dans les joncs...
Pâle et ondulante dans sa lumière
Se fait tendre tout en restant altière
Ils s'aiment en une ombre tremblotante
Se mêlant sur les eaux flamboyantes
Pour un instant encore, avant de disparaître
Dans l'obscur du lac, en espérance d'un matin, unis, renaître
Je reste seule, assise sur le rivage
Perdue dans mes rêves d'amour peu sage
Sans témoin, pour entendre mes mots
Ricochant tout en douceur, à la surface noire de l'eau ...
Clémentine* en mod'vacances
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