Oui,
J'aime les vieilles pierres
Celles qui ne cachent rien
De leurs blessures où de leur âge
Celle de vie, celle de mort et de souffrance
Ne partageant leur passé
Qu'avec ceux qui prennent le temps,
Le temps de les regarder,
De les caresser,
Celui de les écouter
Gémir les soirs de tempête,
Se crevassant sous le soleil brûlant,
Luisant comme diamant sous la pluie et le vent,
Cœur sachant voir et comprendre
Ce que toujours elles nous laissent deviner
Tout ce qu'elles ont vu et entendu
Depuis la nuit des temps,
Se laissant caresser sans ombrage
Par doigts courants le long d'une faille
Douloureuse cicatrice des ans,
Paume écoutant son cœur palpiter
Au rythme du nôtre, en galop effréné
Fermez les yeux, vous entendrez mieux
Laissez-vous emporter par leurs beautés sauvages
Quelles soient d'ici ou d'ailleurs
Elles sauront vous rendre plus sage
Vous imprégnant de leur calme et de leur sérénité
Tout comme moi
Vous repartirez l'esprit serein
Et le cœur léger
Clémentine*
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Hang Dau Go, baie d'Along Vietnam
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