Me voici prise d'une frénésie
Celle de photographier ma ville !
Partir de bon matin ou tard le soir
Appareil à la main, mes yeux en affiloir
Suivre la lumière qui joue sur le lavoir
Celui de la rue St Michel
Au goût de mon enfance, parfum caramel...
Mitrailler joli mur ou espace interdit
Les amoureux du cours, sur pelouse, alanguis,
Fée des neiges à la Roseraie, ou vieilles pierres du Château,
La place des Vosges, attirant toujours les badauds,
Celle, ombragée, de Jeanne la Pucelle,
Ou se chantera toujours tendres ritournelles,
Traverser un pont... Ils sont tous jolis
Sautant à pieds-joints par-dessus Moselle en accalmie
Quai des bons-enfants... n'est -ce pas belle image ?
N'oublions pas, c'est la cité des enfants sages !
Repartir au musée, rêver d'imagerie
Celle du chat botté, représentant souvent ma ville
Sans oublier riante cantinière et soldats effrontés...
Suivre nonchalamment le quai de Dogneville
Admirant ma Moselle d'été...fleurie et docile,
Revenir vers le centre, ruelles du moyen-âge
Ou l'âme religieuse se repaît de cuisine d'un nouvel âge
Epinal la jolie à revêtue robe printanière
Étendards au vent, flottant de belle manière...
Parler de ma ville, ce n'est plus un poème
Cela devient bien vite un roman...
Au doux parfum de bohème
Qui garde en son cœur mes souvenirs d'enfant.
Clémentine*
4/10/2012
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