Ce matin, j'ai pris le chemin de noisettes
Le tendre, le doux, le charmeur
Celui qui d'habitude, redonne baume au coeur
En caresse de nature, aux pauvres esprits meurtris
De trop de peines successives, noyant l'espoir dans la douleur
Fermant les yeux je respire, le vert des frondaisons
L'ombrage des ramures et des fleurs des bois
J'écoute les oiseaux et l'onde qui murmure
Je m’enivre de brise, de mousse et de ronce
Griffure de peau qui permet à l'âme de gémir
La fougère pleure, la tête dans le canal
Celui qui alimente mon lac de larmes et de chagrins
Des ailes bleutées pourtant viennent s'y reposer
Comme un pied de nez, en espérance de vie
Ce soir je reviendrai et demanderai à la lune
Qu'elle me donne de tes nouvelles, éclairant ton sourire
Elle me parlera de toi, me disant ton rire, tes joies et ta foi
Mais ce matin reste chagrin,
Ce matin, je ne comprends plus rien...
Viens Lully, on doit rentrer....on doit rentrer...
Clémentine*
Il est un chemin de noisettes qui mène parfois à un petit mur de pierre...te répondra la lune...
RépondreSupprimer