Le grand pin, regardant couler le Jaunay
Et laissant passer dans ses branches
Soleil matinal, me jouant exquise romance
Les bruits sont toujours les mêmes
Ceux que je retrouve et que j'aime
J'écoute, mon café fumant sur la table
L'océan se roulant en grondant sur le sable
Les mouettes lancent un premier appel
Les merles frondeurs battent le rappel
Seul, silencieux, passe un nuage blanc
Perle la rosée, des genêts au sable s'offrant
Dans le grand pin, c'est un tendre ramage
Pigeons et tourterelles se font belle aubade
Le soleil joyeux, continue à me faire de l’œil
Tout dort encore, sur la terrasse, je suis seule
Un regard sur mes pages précédentes
Parlant de mousse et de jolies fées riantes...
Il me tarde d'aller caresser mon bel amant
De bronze sur le pont, immuable, m'attendant...
J'aspire à un bonheur sans tabou
La brise marine me caresse le cou
Commencent mes vacances salées
Plaisirs à venir, me font frissonner...
Clémentine*
4 août 214
Clémentine*
4 août 214
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