MES'AVENTURES

Choisir un petit matin bien trop blême

Préférer une tendre Clem...

A peine éveillée...ayant juste bu son café...

laissez-la ouvrir les volets,

Ceux qui ont un drôle de loquet...

C'est un petit matin frisquet...

Bien sur, il ne lui faut pas longtemps

Pour se mettre à rêver,

Elle n'a pas le temps de s'habiller,

Toute la nuit le tilleul lui a chanté

Avec le vent, douce mélopée...

Alors vite son appareil, celui qui la suis partout,

Oui ! celui qui a goûté la neige et l'eau de mer,

Pour sûr qu'il ne craint pas la rosée

Ayant déjà frôlé l'eau du lac...

C'est quoi cette flaque ?

Allons voir plus loin,

Une photo dans le noir, pourquoi pas...

Pas un chat à l'horizon, même les chiens ne disent rien...

Qu'est-ce que je risque, il n'y a que moi...

Personne ne peut me voir, il fait bien trop noir,

A me balader en tenue légère si tôt que ça...

Oui j'ai froid, mais je vais faire vite

Descendre jusqu'au lac, Betty Boop n'en revient pas !

Le froid est vif, sa picote les cuisses

Encore une photo,

Et je remonte vite boire un café bien chaud...

Ah... il y a un truc qui ne marche pas...

Pourquoi la porte ne s'ouvre pas ?

Je m'y suis mal prise, je vais recommencer...

Rien à faire, elle est bloquée !

Par la même occasion...moi aussi

Et du mauvais coté !

Mais je suis en ... mi-chemise de nuit ?

Disons le mot, n'ayons pas peur des maux

Une betty Boop battant des jambes...

Sur fond de dentelle, imaginez la scène...

j'ai quand même mon appareil photo à la main...

Un peu ridicule, il ne me sert à rien...

Allons jeter des cailloux dans ce volet...

Comme rien ne bouge, tentons les gravillons dans les carreaux...

Plus qu'a appeler....help... help ! HELP !!!! HHHHELP !!!!!

Pourvu que je ne réveille pas trop de monde !

Sauvée, j'ai été entendue, je n'ai eu froid qu'un bon moment...

Partie d'un éclat de rire,

Devant des yeux trop endormis...

J'en suis certaine, ils ne sont pas prêt d'oublier...

Ce fantôme sous leur fenêtre.. sûrement surgi du lac..

Celui d'une Betty Boop pieds nus dans la rosée

Un appareil photo à la main....

Drôle de fantôme, j'ai bien l'air malin !

Les trois soleils...

Il est un endroit...

Un de songe, un de quiétude,

Ou l'on se promène, entre rêve et réalité,

Accompagné d'une fée qui vous fait voir autrement

Le lac à peine éveillé, au matin d'automne frissonnant...

D'un clin d'oeil joyeux, elle parsème les cieux

De soleils multiples, de soleils heureux,

Les lance en riant dans le bleu de l'azur

Les regarde tomber dans l'onde

Comme des fruits bien mûrs,

Éclairant la plage, les arbres et les rivages

Déployant ses rayons sur le lac heureux

Chevelure de fée, brillante de mille feux

Étincelles de bonheur, éclaboussant les coeurs...

Fais-leur oublier un instant, la réalité du temps,

Bien sûr, pour cela, il faut arriver au bon moment,

Mais surtout... surtout, garder son âme d'enfant...

Diamants du lac...

le soleil est passé

Jetant poignée de diamants

Sur les eaux étonnées

D'un tel empressement,

Il les avait volés

Dans le clair de tes yeux

Ceux qui brillent de plaisir

Ceux qui me disent je te veux,

Cachés au creux d'un nid

Fait de feuilles mortes

Ensemble nous rêvons

Et le soleil nous emporte....

Trop tôt...

Il est tôt...trop tôt encore...

J'aime ce moment ou doucement, la vie reprend

Je pousse les volets au curieux loquet

Le jour dort encore, dehors tout est d'or

Le silence et la lune, les étoiles en majuscules,

Cherchant la nôtre, je la vois, elle est et sera toujours là...

Le ciel scintille de mille feux, je n'ai d'yeux que pour eux

Le noir de la nuit bleui, puis doucement s'éclairci

Le héron passe, d'un vol lourd, repu, il quitte le lac...

Le vent joue dans le tilleul, se riant de ses feuilles

Les arbres chantent une dernière prière

Que la bise n'écoute, les dépouillant sans manière

Leurs papillons s'envolent, coeurs palpitants,

Frémissants une dernière fois

Puis viennent mourir en ailes offertes

Sur un sol affamé, ne sachant les aimer

Le jour se lève, il n'y aura plus de trêve...

Les arbres pleurent...

Ici comme chez moi, de la même peur

De se voir nus, dépouillés l'automne venu...

Encore une fois, pour moi, sur le lac...

le soleil se lève, noyant son or dans cette immense flaque...

Couleur d'automne

Couleur d'automne, de toi je frissonne

Quand de douceur tu te noies dans mon lac

Te cherchant du bout de mon coeur

T'admirant en plénitude de bonheur

Ne trouvant mes mots pour décrire tout ce beau

Sachant trop bien dans cette nature tout ce qu'il vaut

J'emplis mes yeux de rose et de mauve

Espérant les oranges et tes couleurs fauves

Au soir du jour, guettant les dernières lueurs

D'un soleil fatigué cherchant douce fraîcheur

Dans les eaux claires du lac, en ultime baigneur

Musardant une dernière fois à travers les branches

S’agrippant aux aiguilles, glissant sur les écorces

les maquillant de roux, les plongeant dans le doux

Les laissant éberluées dans les eaux s'admirer

Éclatant ses pâles rayons à la surface de l'onde

Cédant place à la lune, qui toujours cherche fortune

Admirative, je ne sais ou poser mes yeux

Mais je sais  mon coeur, toujours amoureux...

Chagrin sur mon lac

Matin chagrin sur mon lac

La nuit est passée, de pluie l'a inondé

Le ciel morose, encore trop tôt n'ose

Se peindre de bleu, pour le rendre heureux

Il attend, sagement, la venue du soleil

Mais ne reçoit que les larmes des anges de la nuit

Ceux qui pleurent sur un monde devenu trop gris

Ceux qui n'entendent jamais que douleurs et cris

Viendra ce moment , je le sais

Ou se réveilleront les anges gais,

Ceux qui rangent les tristes nuages

Pour faire dans le ciel un joli ramage

D'un battement d'ailes belles

Rendront les couleurs arc-en-ciel

Mais ce matin il est encore trop tôt

Perle de cristal se noient dans mon lac

En couleur chagrin, qui espèrent en demain,

Dans un son monocorde, pleurant miséricorde...

Brume mystérieuse

Le lac a disparu

Noyé dans la brume

Qu'un pâle soleil écume

D'aurore en majuscule

Elle flotte légère

Soyeuse en singulière

Mystérieuse atmosphère

Troublante comme adultère

Protégeant les ondines

Créatures divines

Qui par le jour surprises

Dans leur douce forme acquise

Traînent voluptueuses

En dentelle vaporeuse

S'étirent, langoureuses

De leur charme, accrocheuses

S'éclaboussant de perles

En joyeuses éternelles

Diamants d'eau en dentelle

Pourquoi les dit-on cruelles

Se jouent de la brume en riant

Notes cristallines emportées par les vents

J'aimerais les rejoindre maintenant

Mais elles me repoussent gentiment

Nous n'avons pas d'amoureux comme toi

Il t'attend ne le laisse pas en désarroi

Les brume du lac ne sont pas pour toi

Passe ton chemin, votre amour fait foi

Le lac doucement réapparaît

Quand la lune d'un dernier trait

Face au soleil disparaît

Effaçant les formes qui riaient...

PAPILLONS D'AUTOMNE

PAPILLONS D'AUTOMNE

Les papillons d'automne s'envolent

Doucement dans l'air du temps

Les mordorés les jaunissants

Emportés par un doux vent

Brillants au dernier soleil

Ils planent et m'émerveillent

Cela ne dure pas longtemps

C'est leur dernier soleil couchant

Ils virevoltent, tournoyant en riant

S'éloignent un instant, rattrapé par le vent

Dans une dernière glissade, nervure frémissantes

Se posent en chantant se posent en pleurant

Leur éphémère vie de papillons finies,

Languissants, ils feront jolis tapis

Craqueront dans un dernier soupir

D'ailes bruissantes, devenus feuilles frissonnantes

Alanguie sous le tilleul,

Face au lac, je les vois d'un bel œil

Celui qui me fait rêver, et toujours de toi espérer...

Plume de Plume...

Je l'ai vu, votre plume de poète

Planer dans le bleu de l'azur

Cherchant les mots guipures

Jolis mots en découpure

Leur donnant belle allure

Plume voyageant

Au-dessus de l'océan

En mots tendres s'étiolant

Emportés par les vents

Plume de poète

Toujours en quête

Plume vagabonde

Devenant féconde

Plume soyeuse

Devenir accrocheuse

Plume caressante

N'écrivant que mots tendres

Je la regarde et je rêve

Attendant douce trêve

N'espérant de vos écrits

Que mots tendres

Me laissant de bonheur, engourdie...

Clémentine*

Le Fantôme du lac...

Le Fantôme du lac...

Fantôme décomposé

Je gis au fond de cette eau troublée,

Mon œil sur ton visage

Te regardant n'a plus d'âge,

Il te supplie, mais tu ne comprends pas

Entre deux-eaux pourtant, je suis là

Mes poings et mon cœur liés

De trop d'amour dans le passé manqué,

Ici ma vie j'ai fini, un soir de mauvaise lune

Une lune, égarée dans la brume

Attrapant au passage

Ceux qui ne veulent plus rêver de nuages,

Fantôme se trainant

Depuis la nuit des temps

La main je te tends

Ne voulant finir seul

Ne veux-tu pas me rejoindre dans mon linceul ?

Je ne suis que le fantôme du lac

Pauvre fantôme décomposé...

Maquillage d'amour...

Espiègle et rieur

J'ai maquillé mon coeur

Avec des mots douceur

Au parfum de bonheur

Puis j'ai maquillé ma bouche

Déposé sur le coin une mouche

Pour toi ce soir elle sera douce

Pour de folles escarmouches

Du crayon noir sur mes yeux

Te regardant d'un air curieux

Ils sont de toi si amoureux

Viens t'y perdre, tu en seras heureux

J'ai maquillée la nuit de noir

Que l'on ne puisse nous apercevoir

La lune sourit, nous dit bonsoir

Elle connait si bien notre histoire

J'ai maquillé mes mots d'amour

J'ai envie de te faire la cour

Je te l'avoue sans détour

Tu es mon plus bel amour

J'ai parfumé mon coeur et mon corps

Afin que pour toi ils soient trésors

Tu en seras le seul conquistador

Le plus heureux des matadors

l'homme, cet étrange animal...

L'homme, cet étrange animal

Aussi cupide que vénal

N'en fini pas de ses guerres larvées

Ce qui n'empêchera nullement

Le monde à continuer de tourner

L'homme, cet étrange animal

Qui n'en fini pas de faire du mal

Se trouve un jour tout étonné

De voir son voisin arriver

Et lui faire vilain pied de nez

L'homme, cet étrange animal

Qui se pense sur un piédestal

N'en fini pas d'être bancal

Ces mots deviennent abjects

Lui manque l'amour et le respect

Et moi, en regardant l'homme

Je ne vois plus qu'animal

Se battant, se faisant mal

Oubliant que tous nous finirons

Un jour de la même façon...

Tristesse de Novembre ...

Le ciel se plombe

Devenant couleur de tombe

Nous rappelant novembre

Il arrive en antichambre

Faisant resurgir l'esprit de nos morts

Nous noyant de remords

Penser à eux est toujours douleur

Qui reste ancrée dans nos cœurs

La pluie cache les larmes

Laissant croire la fin d'un drame

Mais celui-ci est dans nos cœurs

Et y restera en éternelle douleur

Clémentine*

06/10/2011

Un ange pour deux enfants... à Mathéo et Jocelyn

Il arrive qu'un ange passe

Et s'attarde pour conter...

De bien étranges histoires

Qu'il plaît aux enfants d"écouter...

D'un battement d'ailes

Qui se veulent éternelles

Un doux sourire aux lèvres

Aucun mal à les captiver...

Il arrive que cet ange s'attarde

Il doit les réconforter

Alors, il prend forme

Laissant ses plumes de coté...

Il m'est arrivée de les trouver

Sous un arbre bien rangées

Douces plumes blanches

Plumes d'ange au doux reflet bleuté...

Je ne sais la forme qu'il a prit

Ni ce qu'il a bien pu leur dire

Mais cela à bien réussi

Puisque maintenant ces deux enfants sourient..

Clémentine*

06/10/11

*PETITBONHEUR*

*Petitbonheur*

*

Il est mon bonheur

Celui qui parfume mon coeur

À coup de mots doux

De mots complètement fous

D'amour doucement distillé

De mots tendrement empoisonnés

De son amour joyeux

De son amour heureux

*

Je suis son bonheur

Celui qui emplit son coeur

À coup de mots bijoux

Doux comme des bisous

De mots d'amour affirmé

Comme celui du verbe aimer

De mots tendrement contagieux

Qui nous rendent passionnément heureux

*