Quand les mots chantent
en solitaire sur ma page
Quand de ton âme, secrets,
ils partent à l’abordage
Désertant l‘ambré des
plages de ta merveilleuse île
Si tu ne les découvrais
pas, à quoi serviraient-ils…
Gentiment alignés, eux,
ne se posent pas de question
Doucement évaporés, ils
flottent en perdition
Sur des nuages bleus,
sur des nuages cotonneux
Mes tendres mots en couleur
de camaïeu
Ils s’arrondissent au
fil des saisons
S’envolent sereinement
comme bel alérion
Font le gros dos quand
il y a agitation
S’épuisent d’amour,
tombent en pamoison
Alors, je les raccorde,
Tendrement les accorde
Par la rémige bleutée
d’une aile
Sur une accorte soie
d’arantelle
Par un doux lien de
mousse,
Les déposants délicatement
près de la source
Laissant opérer la
magie de la forêt
Au bon soin des fées et
des elfes de l’adret.
Djosène soufflant est passé,
les a tous emportés
A l’orlé de ma bouche, charge
de baisers
Frissons de mon cœur les
ont caressés
Au jade de ton iris,
enivrante perle de rosée
Dans l’émeraude des
ramures, je les vois s’élancer
Pour un long voyage,
pour une autre contrée
Ou ils pourront en
toute quiétude se poser,
A l’apaisement de ton
cœur à jamais se reposer
Clémentine*2 juin 2105
... au bon soin des fées... un long voyage...merci pour ta poésie qui vole dans les airs
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