17 déc. 2019

Mots en coeur au coeur de mots




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Mes mots
Chercher refuge dans les mots
S'emmitoufler dans leur douceur
Se réconforter de l'amour qu'ils partagent
Se lover dans les rêves qu'ils vous proposent
Se maquiller de leur tendresse toujours offerte
Se baigner dans la magie de leurs voyages
S'amuser de leur espièglerie
S'enivrer de leurs folies
S'aimer pour aimer
Mes mots

laissez-vous emporter par eux et voguer avec moi par de-là les nuages

 ☁︎☁︎☁︎☁︎☁︎☁︎☁︎

 Clémentine*

image du net www.photofunky.fr

13 déc. 2019

Trésors de glace du lac (Bouzey) un conte pour Noël*__*













Quand la Reine des glaces, entraînant avec elle le froid dans son manchon, survola nos belles Vosges, quand de fatigue elle chercha un endroit pour reprendre son souffle de givre, respirer l'odeur de nos sapins, son regard fût attiré par le lac... Pourquoi ne pas se reposer ici... Elle venait de si loin et voyager sur des flocons de neiges attelés à une bise glacée n'est pas si aisé que cela...

 Elle voulait tout voir, tout ressentir de ce nouveau pays qu'elle traversait en son ciel... Elle n'était pas d'ici cette jolie reine aux cheveux d'or et au doux au prénom de Ladysnow, elle venait du pays d'Andersen... Je l'ai déjà croisée dans ma jeunesse, elle vivait en ce temps-là dans les pages d'un magnifique livre de contes enneigés, aux images somptueuses qui me faisaient rêver, maintenant, je comprends pourquoi sur ses pages, elle me souriait... elle savait qu'un jour, dans le futur, nos chemins à nouveau, se croiseraient...

Elle me sait rêveuse, amoureuse du beau, du tendre et de l'intemporel, de l'étrange n'étant jamais surprise. Elle dormait près de moi, sur mon chevet, quelquefois sur mon oreiller quand je m'endormais trop tôt pour ranger mon livre, absorbée jusqu'à l'endormissement par ses aventures, déjà, la nuit elle voyageait en mon esprit, y semant des étoiles pailletées, lovées en un tout petit nid douillet, ces étoiles se réveillent de temps à autre, malgré les années, elle y a insufflé ce don de voir ce que les autres ignorent... de reconnaître les êtres cachés en souches, en racines, en mousse, de pierre ou de glace, transformés...

Ce matin-là, en me réveillant, j'ai tout de suite compris qu'il se passait des choses étranges, alors, sitôt mon café avalé, j'ai chargé fébrilement mon sac spécial rando-photos, et bien emmitouflée, bottée de caoutchouc, je suis partie en direction du lac de Bouzey... pourquoi des bottes en caoutchouc par ce froid, elle a des après-ski bien plus chaud pensez-vous, simplement mon ressenti des choses est meilleur quand je fais corps avec mon lac, quand mes pas s'enfoncent dans son sable mouillé et mouvant, tout change, mes photos deviennent vivantes, l'eau glousse de plaisir à chaque avancée, elle n'a plus aucune envie de tricher et me laisse voir et entendre tous ses secrets...


De loin, j'ai reconnu son parfum, celui qui vous chatouille les narines en vous donnant envie d'éternuer... parfum d'hiver, parfum poivré, son parfum préféré, celui qui la précède et la suit comme une écharpe de soie emportée par le vent, parfum piquant comme son humour, frais comme sa tendresse, inoubliable comme sa beauté...

Elle est là... je remonte mon écharpe et cache mon nez, pour éviter d'éternuer et de faire fuir ce que je voulais voir, j'arpente le rivage, côté sauvage, celui qui longe la forêt, je l'entends fredonner dans les branches, son rire ricoche sur ce qui était avant son passage, le lac... maintenant univers glacé plein de sa fantaisie, elle a embellit les rives en pointant son index sur mes racines, tout est devenu paysage de rêve, paysage glacé cachant d'infini trésor sculpté par son envie, je sens sa présence amusée, vêtue du reflet de la petite danseuse du bout du lac, en tutu argenté, chaussée de ballerines,  cheveux au vent-volant, sur la pointe des pieds, elle glisse sur l'onde, sa voix cristalline effleure les joncs, joue dans les branches nues des arbres, sifflant comme le merle ébahi  de tant d'audace... Elle est venue, n'apportant que beauté, faisant revivre ce vieux tronc immergé en magnifique destrier ne tardant que peu à se réveiller, prêt à se relever et s'élancer avec elle pour l'accompagner dans le gris d'un ciel de neige, elle rit de ces facéties et de son pouvoir de donner vie aux vieux troncs usés et fatigués attendant la fin de leur vie dans le lac, noyés.

Pour quelques jours encore, elles leur offre piédestal de glace , s'amuse du regard surprit de ce babouin, le torse bombé, les quatre pattes dans la glace, cherchant par où s'échapper, elle lui donne en compagnon, pour qu'il ne trouve le temps long, un magnifique éléphant, barrissant dans le vent, merveilleuses statues éphémères du lac...

D'un œil malicieux, elle encharpe les aulnes de froides collerettes clinquantes en chantant "vive le vent" trouve drôle d'emperler de diamants venus d'ailleurs les joncs pensant leurs derniers moments arriver,
elle n'oublie rien ni personne, la voici qui commence  à me transformer en bonhomme givré, il est temps pour moi d'aller me réchauffer...

Avant le petit matin, la petite danseuse retrouvera sa place au bout du lac, Ladysnow, en riant remontera dans son traineau pour aller plus loin encore, surprendre d'autres coeurs tendres de sa magie glacée...
Les yeux larmoyant et le bout du nez gelé, je reprends le chemin en sens inverse... j'ai retrouvé mes huit ans et son sourire sur papier glacé...

                                                                 Clémentine*



D'ici peu, ce magnifique destrier va se réveiller...  CH
















Mister Babouin bien loin de son pays...  CH
Et son ami Barry'ton l'éléphant   CH






Les diamants du lac...  CH

Collerettes glacées en écharpes somptueuses...

En 2016, il y avait trop d'eau dans mon lac... que vite elle revienne pour que mes monstres du fond du lac retrouvent paix et sérénité, ce que je vous souhaite à tous pour Noël...*__*

1 déc. 2019

Rêverie au gré de mon ciel

Voguent dans les branches de mon chêne les âmes d'Artistes aux couleurs du temps





J'aimerais être Van Gogh
Sublimant le fauve de mon chêne
Une touche de Renoir
Pour ne plus craindre le noir

Monet me guiderait de sa main
Pour accrocher aux branches mon destin
Avec Picasso, je ferais le grand saut
Acrobate bleutée, aux nuages donnant l'assaut

Folâtrant, dans les cieux, en curieuse destinée
Soyeuse écharpe de tendresse 
Tissée en brume de rosée
Posée par un Cézanne, dans ma région égaré

Ma pointe de folie, une pincée de gris souris
Tracé en pinceau de moustache, par le marquis de Dali
Un azur en éblouissant pointillé
Par l'âme de Pissaro, délicatement ciselé

Utrillo  en maîtres des nuages
Étirerait en mon ciel si peu sage
Ribambelle moutonneuse
Exquise accalmie doucereuse

Mon ciel est lumineux
Pastel pour gens heureux
Ce matin, Ils se sont tous retrouvé
Pour peindre mon ciel en douceur irisée

Prière tendrement déposée
Au soleil levant, un matin de gelée...

Clémentine*

29 nov. 2019

Alice...




*



Me voici comme Alice, 
Douce Alice aux pays des merveilles 
Ce matin profitant du soleil,
Belle promenade me suis offerte,
Jusqu'à la clairière, espérant y rencontrer
Peut-être Thokala ou gentille Pocahontas 
Mais seul elfe mutin était là,
Vous le connaissez, ce coquin Zéphyrien 
Courbette et grand sourire m'a fait,
Les joues gonflées d'un air frisquet
Patiemment, les yeux rieurs
Entre chênes et hêtres mordorés
Attend que le soleil réchauffe mon cœur
Puis longuement, son âme venteuse, exhale
La forêt retient son souffle
Les arbres supplient leurs branches
Mais il est trop tard
le dernier chant d'automne se perd dans les ramures
Pluie de pétales d'or tourbillonne dans les airs 
Je reste là, à tendre les bras,
Paumes offertes à cette douce ondée,
Nuage de feuilles, tu ressembles à une fée
Si seulement tu pouvais tout emporter 
Sur tes délicates ailes éthérées, 
Et faire fuir du monde ses tourments
Je te regarde faire, mélodie d'air-courant
Emporte bien loin ces papillons d'or
Pour que tout puisse recommencer dès l'aurore...
alice-au-pays-des-merveilles-image-animee-0002

Clémentine*

01/11/2009 revu 29/11/2019
*gif osada-sky-rock.com

23 nov. 2019

Contre la violence de certains hommes envers leurs compagnes



Vahit Tuna image du net: demotivateur
Ces talons représentent la mort de 440 femmes décédées sous les coups de leur conjoints en Turquie en 2018... 


Contre la violence de certains hommes envers leurs compagnes

À ces talons, nous pouvons ajouter les babouches, ballerines, mules, claquettes, tongs, espadrilles, getas, mocassins, sandales, ghillies, rangers, sabots, bottes, santiags, slaches, savates, salomés, cuissardes, chaussures du monde, ou pieds-nus se déplaçant dans la boue ou la poussière sans nulle protection
Un gratte-ciel ne suffirait pour accrocher les chaussures de toutes ces femmes mortes en une année sous les coups de leurs conjoints imbus d'une masculinité rétrograde et du pouvoir qu'ils se sont octroyé depuis la nuit des temps, celui de régner sur toute vie les entourant, heureusement la plus grande partie des hommes de ce monde ont compris que pour bien vivre, il faut partager, aimer et respecter... les autres ne sont que miasme de l'humanité.



Clémentine*

20 nov. 2019

Premiers flocons...





Doucement, sans bruit, elle est arrivée
Délicatement, s'est posée
Sur les branches du vieil arbre décharné
Un ne lui a suffi
Toute une forêt elle a caché
Plus de noir, plus de gris
Tout est devenu feutré,
D'un blanc immaculé
Une nuit lui a suffi...

Clémentine*
18/11/19


13 nov. 2019

Partir pour les îles... belles vacances à toi*__*






Partir pour les îles...
C'est caresser ses rêves du bout des doigts 
S'y lovant tendrement, en douce joie,
C'est partir avec une valise vide
Pour la remplir de merveilleux souvenirs,
C'est déconnecter de tout ce qui n'est pas atoll
Pour vivre pleinement ces fabuleux moments frivoles, 
C'est revenir, gravé au regard de ton cœur 
Multitude d'images de bonheur
Qui feront plus vite passer les jours sans couleur
Mais cela risque de devenir une envie de non revenir
Pour garder soleil, rire et plaisirs,
Alors, n'omet pas de rentrer
J'en serais trop chagrinée...
PS n'oublie pas..maillot de bain, crème solaire, appareil photo et bonne humeur

*___* bisousourire de clem*




image petitemimine.centerblog.net

2 nov. 2019

Mon chêne d'automne






Image associée

Mon chêne à du mal a quitter son vert
Comme s'il avait peur de mourir
Ou de se retrouver nu pour l'hiver
En tenue de camouflage, pleure son ire 
Oublié des oiseaux, venté vers la clairière
Il résiste à la bise rageuse, sans accalmie
Ne la laissant que peu arracher ses aventurières
Qu'il voudrait garder en belles captives

Image associée

Mais elles, savent où est leur destin
Devenir jolis papillons roux à la robe froissée

Image associée

Courir dans le ciel
Voler de leurs propres ailes
Se prenant pour tendres messagers
S'imaginant devenus fées
S'envolant enfin vers leur liberté

Image associée

Clémentine*
2/11/19

Tournesols... dans mes carnets "retour de vacances"...


Jolis tournesols, où est votre superbe ?
Les temps sont durs pour vous aujourd'hui
Tout l'été vous vous êtes pavanés
Pavanés au soleil, levant, du sud ou couchant 
Le suivant pas à pas dans ses péripéties,
Vous haussant et vous tournant
Pour ne rien perdre de ses rayons brûlants,
Mais que pouvait-il vous dire tout bas à l'oreille 
Qu'il vous aimait ? Comme il aime toutes fleurs !
Le vil flatteur et vous l'avez écouté 
Sans cesse gourmand, il quémandait...
Et vous, vous n'avez rien vu venir 
Vous faire bronzer tout l'été, vous payez 
Vous voilà noirs et lourds, égarés vos pétales 
La tête ne pouvez lever, vos feuilles jaunies...
Toute votre superbe est partie 
Van Gogh vous voyant ainsi aurait fui !
Vos champs sont tristes
Votre chant éclate
Et vos fruits nous promettent,
Mais vous n'en saviez rien 
Tout ça pour le soleil, un bien vil coquin !

Clémentine*
29/08/2009 image du net

31 oct. 2019

Arbres de lumière (Bouzey, feux d'artifice)


 Arbres de lumière  (Bouzey, feux d'artifice2019)

CH    digue de Bouzey aout 2019

Voici venir la fin de l'été
De nos visites, elle veut nous récompenser
Alors,
La flaque à mit ses plus beaux atours
Voulant souhaiter aux larmes des cieux bon retour
Dans un bruit de tonnerre
Comme un dieu en colère    
Jetant aux nues myriade lumineuse d'étoiles
Comme peintre projetant son pinceau sur la toile
Mon lac qui n'en est plus un
S'est mit sur son trente et un

Ce soir il porte habit de luminance

Voulant nous faire oublier
Ses eaux par la chaleur, évaporées
Nous a convié sur ses immenses plages
Le temps de nous faire croire aux mirages
Pour nous, plante arbres de lumière
Le long de la digue, en multicolores réverbères
Nous laissant en bruyante accalmie
Nous souvenir de ceux coupés, pour lui donner vie
Les dieux des artifices
Aux lumières ambassadrices
Offrent aux racines dormantes
Une fois par an, bouquet rayonnant
Les badauds prenant ce cadeau pour eux
Admirent, avec des sourires heureux
Puis le calme revient, la foule se disperse
Riante et chantante, elle repart vers la ville
Dans les bruits de moteurs de klaxons et de pétarades
Elle trouble sans le savoir la quiétude du lac
Seules, sur les plages de sable, piégées,
Espérant des eaux la remontée
Pleurent les racines
Une fois encore, piétinées, utilisées en porteurs
En cale ou porte-manteaux, mes racines pleurent
Doucement mais inévitablement, elles se meurent....

Clémentine*


28 oct. 2019

Un soir...via le vent...







Un soir...j'ai reçu des bisous
Via le vent...
A poser dans ma chambre...
Des bisous câlins pour mieux dormir
Des bisous caresses comme une tendresse
Alors, je les ai posé là, sur mon oreiller
Je les ai regardés, ils me souriaient
ils m'ont souhaité bonne nuit
Et doucement, je me suis endormie !

Il me dit des mots doux
Des petits mots de rien du tout
Qui voyagent sur les nuages
En y restant bien sage
Et viennent se déposer sur mon coeur
Tout en douceur,
En prenant belle ampleur
Ces petits mots de rien du tout
Deviennent vite un grand tout
M'enveloppant de bonheur
Faisant éclater mon coeur...

Il m’envoie des bisous
Comme des billets doux
Qui s'envolent dans le vent
Prenant doucement leur temps
Des bisous aventuriers
Des bisous accumulés
A poser sur mon oreiller
Des bisous caresses
Des bisous tendresses
Des petits bisous plaisirs
Des bisous pour mieux dormir

         Clémentine*




pinterest

création/animation d'Alice : colis de bisous


Que cesse le harcèlement, venant d'enfants contres d'autres enfants...

Résultat de recherche d'images pour "image harcèlement scolaire"
https://images.app.goo.gl/3knrtwhMaC3vvsJn6



Il est des mots qui ne devraient exister
Des mots dont le sens ne devrait être utilisé
Comme ce verbe "harceler"
Une fois conjugué, pour certain"être harcelé"
Le pire mot associé à votre nom... harceleur, nom masculin, 
Mais aussi harceleuse nom féminin
Nouveaux mots remplaçant ceux de harcelant, harcelante
Mots remplacés mais définition gardé
Il n'y a pas d'âge pour être qualifié de ce nom
Il est exécrable, quand on le conjugue contre un enfant
Il est épouvantable, quand il vient de la part d'autres enfants
Il est abominable, quand on est le sujet rabroué, moqué, malmené
Tous ces mots découlant de ce verbe
Ne se rangent que dans la catégorie tristesse
Et peuvent mener à un autre mot encore plus terrible
............................suicide........................

La définition du dictionnaire pour harcèlement :
"le fait de harceler, d'attaquer sans arrêt pour épuiser"
Alors, l'expliquer aux enfants, qui eux ne le conçoivent
Qu'en synonyme d'embêter, pour rire de leur petit camarade
Il est bien inutile ce mot, enfants, partager plutôt celui d'amitié

Pourquoi cet écrit ?

Il y a quelques jours, 
J'ai vu la détresse et la tristesse dans les yeux de ce petit garçon
J'ai vu la peur, la tempête et l'indignation  dans ceux de sa maman
Savoir écouter, surveiller, c'est la demande faite aux enseignants
Je sais, on leur demande beaucoup, mais si j'étais ministre de l'éducation
J'exigerai un cours spécial à la rentrée pour expliquer ce mot et son cortège d'horreur
Avec une piqure de rappel mensuelle... ça ne fait de mal à personne
A vous, les enfants pris dans cette tourmente
N'ayez pas peur de parler, à vos parents, vos profs, vos éducateurs et vos amis,
Ce mot doit être éradiqué de notre belle langue française, et pour le faire, il faut parler...

Clémentine*28/10/2019

20 oct. 2019

La belle tisseuse






La belle tisseuse

Où est-elle cette coquine
 Belle brodeuse au fil d'or
Cachée comme bénédictine
Au couvent des oiseaux, elle dort
Elle tisse, tresse sans fin son étamine
Dans la pénombre d'un corridor
 Prison soyeuse pour ailes fines
Qui viendront y trouver la mort

Sa belle trame est d'argent,
Quand elle brille au soleil levant
Emprisonnant la belle et tendre rosée
Bijoux précieux, en forêt, monts et près
La silencieuse tisse, sans fin, elle tisse
Puis, doucement le long du fil, glisse
Se cache en pénombre et attend patiemment
Celui qui s'y prenant fera son repas gourmand

Clémentine*

                                                                         1 mai 2012






15 oct. 2019

Dernières feuilles d'Automne





CH
                                                                               

                                                                           
Aux dernières feuilles de l'Automne...

****

Pleurent les couleurs de l'automne
 Lente agonie, triste maldonne
Après avoir flamboyé au soleil
Et fredonné délicieuse  ritournelle
Doucement chancellent vers l'oubli
De leur délicate vie aboutie
***
Se recroquevillant dans le froid
  D'un ultime matin dévoilant leur effroi
S'effacent en symbiose dans la brume
Glissent tristement sur le bitume
Silencieuses elles attendent la neige
Confiantes en son dernier sortilège
**
En appellent à la froidure
Éphémère beauté de givrure
Devenir un instant cristal
Précieux et fragile spectral
Pour disparaître à notre vue
Submergeante déconvenue

*

                                                                 Clémentine*14/11/16 



9 oct. 2019

LE CHATON ET LE PETIT BENÊT





LE CHATON ET LE PETIT BENÊT


Petit chat s'en va au lavoir
Penche la tête au-dessus du miroir
L'œil étonné, l'oreille aux aguets
Il regarde d'un air distrait... ce drôle de petit benêt 

Fronce le nez, frise ses moustaches
Prêt pour une partie de cache-cache,
Étire ses pattes, puis les relâche
Sous l'œil étonné... de ce curieux petit benêt 

Qui ne sait rien faire d'autre
Que parodier ses gestes
Un coup de griffe dans l'eau
Le voici tout troublé, partit se cacher... peureux petit benêt  

Ne bouge pas de là
Je suis plus fort que toi !
Le poil hérissé, la queue redressée
Il s'apprête à montrer qui il est... à cet agaçant petit benêt

Mais voilà, maman chat à oublié de lui dire
Qu'au lavoir, on a bien des surprises,
 De vouloir trop intimider, petit chat a glissé
Et vient de rejoindre dans un bel éclaboussement... son reflet !

Clémentine*


25 sept. 2019

Volent les rêves d'enfants en nuit de Noël (poème de 2013)

Volent les rêves d'enfants en nuit de Noël

Plane mon sourire sur la ville assoupie
Emportant avec lui multitude de rêves
Ceux de tous ces enfants à peine endormis
Voyageant en fantastique pays de chimère

Jolies ballades en royaume d'accalmie...
Je suis l'ombre, essence onirique...

Celle d'un chevalier à la prose,
Genoux à terre devant l'étoile polaire
Celle illuminant les yeux d'une rose
D'une rêvassante princesse au bel air,

Va-t-il lui conter douces choses
Et mettre son coeur en émoi ?

Au détour d'une ruelle
Caracole une blanche licorne
Évanescente vision d'ailes...
Sur sa croupe une brune amazone

Les étoiles s'amusent
Et jouent à saute-mouton

Volent les oiseaux de couleur
Au doux plumage arc en ciel
Chantant avec moi la douceur
D'une ville endormie au parfum de miel

Les rêves dansent en cette nuit d'hiver
Courses éperdues en brumes argentées,
Parcourent la ville, parcourent la terre
Je les attrape au vol, y dépose tendre baiser
Puis les laisse dormir dans chaque petite tête...

C'est la nuit de Noël.....

Clémentine*



03 O1 2013, je le remonte parce que je l'aime*__*

image du net



Le bonheur...




*

                                                                         Le bonheur

Délicatement conquise par le bonheur
Chaque matin, comme un parfum
Par petites touches, j'en parsème mon coeur

Je respire, en son invisible flacon
Essence d'amour 
De son âme déposée, en langoureux abandon

Dans la journée, tendrement y revenir
Mon flacon ne se vidant jamais
Il n'y a pas de mal à se faire plaisir

Ce petit bonheur au fil des années
Amoureusement immiscer
Ne fait et ne fera que perdurer

N'ayons pas peur d'aimer
Car l'amour est une étoile
Qui sait et saura toujours nous protéger

Clémentine*



image du net 'Cathy centerblog'

7 sept. 2019

La balance😰😊





Elle est là, tapie dans un coin
Elle guette le bon moment
Comme tous les matins
Quand je pénètre dans la salle de bain
Alors, aujourd'hui, je l'attaque par surprise
Un pied doucement posé, 
Retenant mon souffle, je glisse le second
Les yeux fermés, laisser les chiffres s'installer
Puis les ouvrir brusquement...OUI !
La tarte aux mirabelles s'est faite la belle !
Ne pas hésiter, la complimenter, cette aimable balance
Participante à mes efforts, cette fois, toute en réconfort
Pourvu, pourvu qu'à l'avenir
Elle ne change pas d'avis!

Clementine*ravie!😜


image du net save my brain

Passe le temps...une Clem* légèrement ou complètement satirique*__*



image du net Gfycat

Passe le temps...une Clem* légèrement ou complètement satirique*__*


Je ne veux pas vieillir, désirant garder ce petit brin de fantaisie
Celui qui amène bonne humeur et sourire à ceux qui près de moi vivent
Je veux garder mes vingt ans
Ma folie et mes plaisirs
Mon enthousiasme d'adolescente et ma joie de vivre

Ne pas avoir à compter sur mes doigts
Pour vérifier si mes amis sont toujours là

Pédaler sereinement sur les chemins
Et m'extasier pour un rien

Une fleur cueillie par toi
Offerte du bout des doigts

Folâtrer dans les bois
Rire sur n'importe quoi
Comme ces adolescents
Oubliant si vite leurs tourments

Danser en rougissant
Toujours en attente de ses baisers
Comme une jouvencelle, le cœur battant

Suis-je bête, j'ai encore tout cela !
Vieillir n'est pas si délicat
Rester soi-même n'en est que le premier pas

Hé non, je ne vieillis pas
Je l'ai décidé depuis si longtemps que cela marche !
Pour le bonheur de mes amis, de mes enfants
J'offre toujours mon sourire aux passants
Qui en retour en font tout autant

Alors, je vais continuer comme cela
Faites-donc comme moi
Les ans qui passent ne signifient rien
Quand on décide que tout va bien !

J'ai toujours un coin de ciel bleu dans les yeux
L'amour au cœur pour tout, pour rien
Celui qui rend les gens heureux

Mais pourquoi ai-je écris tous ses mots ?
L'essai d'une nouvelle crème promettant tant de choses
Elle a réussi en une fois de me rendre compte de tout cela
Non je ne veux pas vieillir...

Et vous savez quoi ?
Malgré les ans, je ne vieillis pas !
Je suis toujours cette intrépide
Qui se perd dans les bois
Qui n'hésite pas le plat-ventre 
Et grimpe sur les rochers
Pour le plaisir de photographier
Celle qui plaisante et rit d'un rien
Qui profite de la vie et c'est très bien !

Clémentine*__*
07/09/19



5 sept. 2019

Senteur de Lorraine



CH


Senteur sucrée
plaisir de lorraine
Petits soleils 
Taches de rousseur
Pied de nez à la brise
Roulade dans l'herbe
Merveilles en mon verger
☀️ ☀️☀️ ☀️
Ton parfum embaume ma maison
Mes gourmands vont arriver
Tu vas bientôt disparaître
Jolie tarte aux mirabelles
Il me faudra attendre toute une année
Pour à nouveau vous découvrir, toutes dorées
M’enivrer de votre parfum... avant de vous croquer!

Clem*la gourmande*__*

29 juil. 2019

Racines voleuses ou salvatrices... Taprom, Cambodge...

CH



Tout débuta par une caresse
Pour calmer les pierres de l'abandon des hommes
Faire revenir belle allégresse
Semblable aux  doigts des danseuses de Taprom
Dessinant fleurs de lotus dans les airs
Pour enchanter un roi, qui, comme tous rois
A fait bâtir villes et temples, gloire à sa puissance
De beauté, nous laissant pantois

Les siècles passent
La jungle reprend son pouvoir
Et la racine s'enhardi,
Enfin, elle ose...
                                                         
Comme un serpent, progresse nonchalamment
Elle glisse, s'enroule, ondule, contourne ou étouffe
Se lovant dans les moindres replis du palais
Elle s'imagine python, cobra royal ou Nâga,
En protecteur de Bouddha
Mais surtout, elle est devenue Nagaraja, et dicte sa loi

Les hommes, n'y connaissant rien
L'on vue comme diable se repaissant des ruines
Pourtant, sans elle et toutes ses sœurs
Les temples seraient oubliés, perdus à jamais
Dévorés par la jungle, détruit par la cupidité
Bien sûr, en contre-partie, il a fallu qu'elles se nourrissent
Quelques pierres englouties, quelques statues enfouies...

Mais elle, la racine salvatrice,
Pendant des siècles, quand le bois a sombré
Elle a soutenu temples et portes majestueuses
Ouvertures sur l'azur des cieux, béantes et lumineuses
Les cachant aux yeux de prédateurs, de destructeurs, de pilleurs
Leur donnant la certitude d'une autre vie
D'un autre temps, quand les guerres auront cessé
Le devenir d'une autre importance
Aux yeux des hommes d'aujourd'hui
Qui redécouvrent, restant béa d'admiration
 Le savoir et la force de ces hommes du temps passé

Racine, je te trouve belle, sereine, captivante
Des heures j'aimerais te contempler et t'écouter
Dans le bercement de la jungle, leurs vies me raconter...

Clémentine*








Nagaraja...roi des serpents



Rampent les racines...CH

Si le temple l'a soutenue un temps, maintenant c'est elle qui soutient le temple...CH

27 juil. 2019

La crêpe et le marin...sourire d'été*__*
























Une crêpe...Comme une crêpe...
Tannée sur mon transat
cinq minutes d'un côté,
Et cinq de l'autre
Il reste si peu de jours...
Alors, rêver de coquillages
De nos marches dans l'eau
Et des vagues peu sages
Chante la houle accompagnée du vent
Souffle tendrement Éole sur l'océan...
....
Ma chérie... tu cuis trop vite
De crêpe dorée, tu vas carboniser
Moque-toi...mais huile-moi...
Et je ne brûlerai pas!
Je n'ai que de l'huile de coude...
Et les filets à remonter....
Ton rire est joyeux,
Tes yeux sont amoureux
L'azur et les flots ne font qu'un
Marin...sur ton rafiot, je suis bien...

Clémentine*en mod'vacances*






01/09/2013





25 juil. 2019

Voyage en cœur d'hirondelle

Voyage en cœur d'hirondelle

Ballet d'hirondelles
Trissantes aériennes
Virevoltantes approches de nids
Scellés aux noueuses solives du gîte

Alors

Gitons ensemble mes belles
Jolies ailes, gazouillantes elles
Au soleil du printemps
Nous renaissons tous les ans

Revenons

Le temps des vacances
Retrouver nos amours en béances
Nous dérivons de si loin
Harmonie de nos nous en appoint

Toujours

Nos tendres cœurs en émoi
Se donnent sous la chaleur d'un toit
Parcimonie de bonheur du jour
Nous aimons du printemps le retour

À notre source de vie

Nous le savons depuis toujours
C'est ici que se trouvent nos amours
Car il n'est qu'en cet endroit
Que nous aimons, vous, tout comme moi...

Clémentine*

22/17/2017
La photo,  hirondeau volant déjà, attendant la becquée...*__*

17 juil. 2019

Araignées et Monstres du lac de Bouzey ,chronique Vosgienne ...

                           Araignées et Monstres du lac de Bouzey ,chronique  Vosgienne ...




Araignées et Monstres du lac de Bouzey ,chronique  Vosgienne ..

Il a suffi que le lac transpire un peu trop sous le soleil de l'été
Ou qu'une bande de géants assoiffés, sur ses berges, 
Se soient reposé et bien trop désaltéré
Pour qu'exceptionnellement
Les araignées du fond du lac
Se révèlent au point du jour
Quand les eaux fatiguées
Lentement se sont retirées

Elles sont là, depuis plus d'un siècle
Se laissant découvrir si rarement
Accrochées aux rives englouties du ruisseau
Pleure l'étang de la Comtesse
 Fini le temps des belles Abbesses

Les racines, qu'elles sont belles quand elles sortent de l'eau           
Leurs pattes tortueuses s'accrochant au limon
          Tout en abandon              
Elles n'ont que faire de la soie
Pour emprisonner mes émois
 Je les entends soupirer
Quand le vent vient les caresser
Elles se souviennent alors du passé
Avant de devenir monstres ou araignées
Sur le sable, à nouveau émergés

Dans le pré ou paissaient les troupeaux
Dans la clairière ou chantonnait le ruisseau         
Elles étaient arbres, fiers et altiers
Protégeant les nonnes du prieuré,
Les animaux et leurs jeunes bergers
Venant sous leurs branches prier, rire et chanter

Pendant des siècles cela a perduré
Puis un jour, les hommes ont décidé, 
Il nous faut de l'eau, beaucoup d'eau
Pour couler dans les canaux, 
Porter les bateaux,
Ceux qui nourriront ou porteront armes d'invasion
Pour transporter le blé, le charbon et les canons
Alors, un lac ils ont créé, les arbres ont été coupés
Une digue érigée...
La ferme fût boulée, au fond du lac, gisent encore quelques pierres éparpillées
Grès rose des Vosges, se chauffant au soleil
 Quand l'eau, exceptionnellement, se fait la belle
Les hommes, magnanimes, au lac, son nom lui ont laissé
Bouzey...

Alors, les eaux de l'Avière
Lentement, en chantonnant, de leur lit se sont échappées
Lentement, en soupirant, les prés ont occupé
Lentement, impitoyablement, les souches  et les pierres ont noyé
Plus de danses ni de chants n'ont résonné
Plus de prières dans le vent, comme papillons, s'envolant
Souches d'arbres se sont fossilisées
Se transformant dans la quiétude des eaux
En énigmatiques monstres ou curieuses araignées
Qu'il me plait de découvrir quand il a fait trop chaud
Quand les bateaux ont bu beaucoup trop d'eau
Quand les eaux du lac se sont évaporées...

Elles sont belles, mes araignées du fond du lac
Il sont beaux mes monstres engloutis
Personne ne les regarde, personne ne leur sourit
Immuables, ils attendent... ils ont tout leur temps
Pour raconter à qui veut bien les écouter
La vie d'ici, la vie d'autrefois...

Alors, au lever du jour, comme eux, comme elles, je prends mon temps
Assise à même le sable, je les regarde, je les écoute,
J'entends le vent chanter dans leurs racines
J'admire le soleil levant avec elles s'amuser, créant des ombres facétieuses
les transformant, leur redonnant une superbe
Qu'elles croyaient à jamais perdue
Sous mes yeux,
Elles deviennent bison, élan, tortue monstrueuse
chiens ou oiseaux, belles soyeuses...

Mes belles pourvoyeuses de rêves...
Mes magnifiques monstres du fond du lac...

Clémentine*













Rencontre surprise d' un Ondin se transformant en loutre pour vérifier ou en est le lac...



 photos posées sur "couleur sable"*__*un clic sur photos en haut à droite...