1 déc. 2020

Plumes d'anges du premier décembre(dédicace spéciale Nana*__*)




 Ce matin, multitude de plumes blanches se sont posées au sol, cachant toute la misère de notre monde sans-dessus-dessous, nous faisans oubliés un moment ces tristes mois que tous nous passons, elles savent, ces immaculées, que nous ne pourrons oublier, elles espèrent simplement nous emmener en belle parenthèse, nous faire rêver...

Je ne suis pas la seule à être songeuse et nostalgique en admirant au jour levant ces milliers d'étoiles glacées, ma jolie Nana, d'un texto vient d'illuminer ma matinée, celle du premier décembre et de cette première neige , qui l'a ramenée à sa tendre enfance, celle du temps des vacances d'hiver, celle du temps d'un plaid à carreaux où elle aimait s'emmitouflée, à visionner le magicien d'Oz dans sa version ancienne, avec Julie Garland,  à regarder la neige tomber par la baie vitrée, à boire un chocolat chaud , les yeux brillants à la luminance du  feu pétillant dans la cheminée, d'aller en douce (elle le pensait vraiment à cette époque😏) chercher une papillote dans le sapin, en laissant l'emballage accroché à la tresse fabriquée patiemment et courant dans les branches de l'arbre scintillant,  elle n'était pas la seule à grignoter nos guirlandes de bretzels chocolatées, mes petits et grands gourmands savaient qu'au fil des jours, jusqu'au 25, tout serait vite remplacé...

Alors, première neige du premier décembre de l'année 2020, je te remercie de ces trésors d'amour remontés à nos mémoires, jolies plumes d'anges, continuez donc à virevolter, ce matin, malgré la froidure, mon cœur est bercé d'une douce et tendre chaleur, que je partage avec vous tous, prenez soin de vous et n'oubliez pas de sourire et de dire je t'aime à ceux qui comptent pour vous💝



PS ma Nana, toujours croire en la magie de Noël et du grand barbu plein de secrets( je te revois lire sa réponse à ta lettre, cette année là tu l'avais raté de peu!)le nôtre ayant résisté à sa chute du dessus de la cheminée...oui, bon, une partie de la chaise à bascule est en pâte à sel depuis quelques années😉😊😘mais il continue à se balancer au son de notes égrainées chantant Noël ...

https://www.youtube.com/watch?v=oW2QZ7KuaxA    😊😊Doroty

16 nov. 2020

Grand'mère égarée (confinement nov 2020)

 





Seule...

Au milieu d'une grande table de bois...
Dans la forêt derrière chez moi
La grand'mère abandonnée attend...
Que sa petite fille revienne vite la chercher
Elle l'a sans doute oubliée,
Trop occupée à rire et à jouer,
À attraper au vol les feuilles mordorées

La grand'mère de tissu et de papier
Sourire aux lèvres et chignon bien tiré
Trace de masque sur son visage
Sans doute dessiné par cette enfant sage
Tenant panier garni de fleurs découpées
Ruban rose à la taille, serré
Avec amour la fillette l'a confectionnée
Sa grand'mère doit lui manquer

Une heure de promenade passe vite, 
Vite il a fallu repartir
Les mains prisent par un bouquet de feuilles irisées
Premier cadeau qu'elle fera à son aïeule
Avant d'avoir permission de l'embrasser
Dans ses bras, se pelotonner...

Quand tout sera fini
Quand le confinement sera oublié
Vous, douces et fragiles grand'mères de papier
Serez-vous encore là...

Clémentine* en mode confinement...

15/11/2020

11 nov. 2020

Orchidée de Lorraine

 



Toi la belle de Lorraine
Au mauve rosissant
Comme jouvencelle sous le regard d'un galant
Tu égaies la fin de mes étés

Toi la douce de Lorraine
En délicats sabots te balançant
Au grès de la brise du lac venant
il me semble souvent t'entendre fredonner

Toi la rebelle de Lorraine
Aux vieux murs de l'abbaye de Bouzey
Jolie tache de lumière et d'espérance
Toujours tu murmures, 
L'an prochain,
Je reviendrais...

Clémentine*

En regardant mes photos...11/11/2020





4 nov. 2020

Géocaching et confinement






Une heure...

Rien qu'une heure par jour...

Une petite heure pour respirer l'air de ma forêt

Téléphone chrono en main , je marche d'un bon pas

Ma vitesse de croisière est prévue...pas en dessous de 5 km/ heure

C'est bien parti, ma rencontre avec le husky m'ayant à peine freinée,

Son maitre souriant me confirme... il est gentil... oui... bon... mais...

Alors j'allonge ma foulée, on ne sait jamais, il est en liberté

Mon rythme est bon, je vais faire des étincelles !

Comme à mon habitude, mes yeux fouinent les bords de chemins

Admirant les couleurs de l'automne, épiant le merle frondeur

Les feuilles mordorées, les champignons et...tiens

Un galet peint d'un joli renard au creux d'un arbre...

Je ne résiste à le prendre en photo et le retourne...

Il n'est pas seul ce renard, un mille-pattes et un limaçon l'accompagne

Un lutin est donc passé et c'est amusé à cacher des galets pleins de charme

Le long du chemin, des galets faciles à trouver pour d'autres petits lutins

J'imagine les petits doigts avides voulant garder ces trésors au fond de leur poche

Certain le feront n'en doutons pas, un petit réconfort 

Pour des petits cœurs confinés et masqués

Je me suis sentie lutin moi aussi, et me suis prêtée au jeu,

 Le temps de les retourner, de les photographier et de les reposer

Ma marche en fût toute égayée en ces temps moroses de confinement

Il m'a fallut allonger ma foulée pour rester dans le  timing que j'avais choisi

Mais j'y suis arrivée, et même dépassé!

Alors un grand merci à ce gentil lutin, 

je n'ai surement pas tout trouvé, je chercherai mieux demain!


Clémentine*  

04/11/2020









1 nov. 2020

Au jour tombant...

 

CH


Au jour tombant
À la lumière s'enfuyant 
À la nature se mourant
Je n'y vois que beauté, amour et vie renaissants

Clémentine*

29/10/2020

29 sept. 2020

Petit LU et chocolat




Ce matin , en passant devant le rayon interdit
Celui des gâteaux et de la pâtisserie...😏
Mes yeux se sont posés sur un dessin,
Un que je connais depuis l'enfance... 
Un carré dentelé, à commencer par un coin
Toujours accompagné d'une barre de chocolat...
 
Il n'a pas fallut longtemps pour me revoir gamine
Replonger dans ma tendre et insouciante enfance
Celle des promenades, des voyages et des découvertes
Quand nous allions au square, accompagnés de notre grand-mère
Toujours dans son sac le paquet de biscuits et la tablette gourmande
Rituel bien appliqué, assis en tailleur à même le sol, 
Sourires et gourmandise en attente nous faisait l'observer
Délicatement, elle ouvrait le paquet,
Toujours souriante, elle aussi nous observait
Chacun sa pile et que les biscuits ne soient ébréchés
Surveiller que la barre de chocolat bien droite soit cassée
Que tout soit équitable, il en allait de notre gaité !

A nos sorties dans la forêt, à la Vierge ou Beaux-désirs
Petits carrés à la mousse des bois, parfumés par nos doigts
Prenant goût de miel et sapin au col du Haut-Jacques
Craquelant encore plus au mistral de la plage de palavas-les-flots
Une époque ou la grande Motte n'existait pas
Nos excursions au pont du Gard méritaient récompense
En ses belles années, rien n'y était interdit
Avec mon frère, nous grimpions et passions là où passait l'eau au temps des romains
Nos rires et nos cris y résonnaient
Tout en haut, sous les dalles, au grand dam des parents !
Ensuite, assis sur les gros galets, les pieds pendants dans le Gardon
Nos biscuits nous grignotions, jetant quelques miettes aux minuscules poissons

En pays limitrophes, le temps d'un week-end
Au lac Léman ou dans la forêt noire, 
En Autriche ou en Bavière,
Toujours les biscuits nous accompagnaient...
Le chocolat lui, n'aimait pas voyager
Dans la voiture, comme femme précieuse, avait des"chaurées"
Mais carré ramolli posé entre deux biscuits
Prémices du nutella, c'était un délice...

Le temps de l'adolescence n'avait rien changé,
Mes seize ans, à rire et chahuter sur la plage de St Trojean, 
Sur la belle ile d'Oléron, avec mon cousin, au sortir de l'océan
Les biscuits avaient le goût de sel et le chocolat fondait sous nos rires
Ils étaient toujours là, à m'accompagner

                                            Les petits beurres ! comment les manger ?

 Croquer chaque coin, en souriant, car tout est meilleur en souriant, 
Un coin par saison,  comme croquer les oreilles du lapin en chocolat de Pâques, puis la pêche juteuse de juillet, croquer la noisette de septembre et la pomme reinette d'hiver
 printemps... été...automne...hiver... les quatre coins sont fait...
 Laisser le bruit du croustillant vous envahir, laissez-le résonner aux creux de vos tympans, puis croquer dans la barre de chocolat, noir de préférence, à cette époque Menier menait la danse, il est de mon enfance, laissez le mélange se faire en bouche... fermez les yeux... oui, vous y êtes ! alors régalez-vous, et venez me rejoindre du haut de nos six ans... je veux bien avec vous, partager les goûters gourmandises de ma tendre enfance, sauter à la corde ou jouer à la marelle  ...Petit Lu et Chocolat Menier nous partagerons...


                                                                             Clémentine*

                                                                          29/09/2020


Chaurées, patois vosgien, avoir un coup de chaud

Le petit LU, créé en 1886,inspiré d'un napperon, 4 coins pour 4 saisons, 52 dents pour les 52 semaines de l'année et 24 petits trous pour les 24 heures d'une journée😊




12 sept. 2020

D'écouter le tic-tac de la pendule...

*


D'écouter le tic-tac de la pendule
Égrainant les notes de notre temps
D'un temps à venir à rêver sous la lune
Sans crainte et sans tourment à venir du vent
Nous irons ensemble nous perdre dans les dunes
Là où l'on écoute chanter la vie doucement
Ou l'on regarde décliner le jour sur la lagune
Au souffle lent du nuage en brume se perdant
Main dans la main se moquant de cette pendule
Nous irons écouter le tic tac du temps
S'envolant dans la clarté d'une demi-lune
Qui, elle, aura toujours le temps...

Clémentine*


* image du net  http://fifine59.centerblog.net/

11 sept. 2020

Mes petites fées de bois ( une suite à mes araignées du lac de Bouzey)










En file indienne se promènent,
Baguenaudent sur le rivage
Comme nuée de petites sorcières sages
Émergence en herbes folles
Seraient-elles devenues frivoles
Ignorant le temps qui passe 
Aux yeux de promeneurs impassibles,
À leurs charmes, indisponibles
Elles restent stoïques
Figées comme tableau allégorique
Attendant sagement le soir
Pour dans l'obscurité se mouvoir

Dès que naissent les premières étoiles
Diamants scintillants sur grande toile,
En courtes nuits d'été et de pleine lune
Elles deviennent comme somnambules
Baillent, s'ébrouent, étirent leurs racines
Subitement deviennent divines
Délicieuses petites fées aux ailes de soie
Quittent leurs squelettes de bois
Oubliant du jour les tourments
Complotent en riant dans le vent
Tressent couronnes de lycopode doré
Piquées de minuscules pensées de marais
Puis, en joyeuse sarabande sur le sable
                        Jolies et minuscules indomptables                          
Elles profitent de la nuit pour œuvrer
Leur charabia en notes cristallines 
Exalte les hôtes de l'étang de Bouzey
Que peuvent-elles bien leur conter
De quels méfaits espèrent-elles les protéger
De cette eau devenue trop chaude qui disparaît ?
Laissant à nu sable sec comme en bord d'océan ?

Caresses légères aux plumes de neige 
Fiers voiliers d'un lac en peau de chagrin
Les cygnes n'ont pas eu de poussins
Le grèbe n'est pas revenu cacher ses petits 
Les foulques sont rares
Eiders et mouettes blanches ne cancanent ni ne crient
Les grenouilles ont désertées
Réfugiées à l'étang de la Comtesse,
La flaque est devenue muette

Aux baignades passées, on ne peut plus plonger
À cet endroit appelé " le trou du curé"
Pour sentir sur nos mollets
 Le chatouillis de nageoires bleutées
Écailles argentées ne jouent plus au soleil
Méduses d'eau douce ne se montrent plus
Le seul trésor se découvrant est de nacre
Anodontes géantes, à la coquille meurtrie
Centenaires coquillages aux perles précieuses
Proies faciles et mystérieuses

La nuit devient trop courte, alors
Les petites fées bleutées s’ankylosent
Retrouvant carcasses de bois au pas lourd et lent
Dès qu'arrive le soleil levant
Pétrifiées à nouveau,
En file indienne
Elles reprennent leurs places
Attendant la prochaine lune
Secret bien gardé
Par les astres et leur destinée
Poètes et rêveurs  peuvent les contempler
Si aux matins tôt se sont levés
Il m'arrive de les écouter tristement chanter
Quand le vent musarde en leurs blessures béantes
Infligées par les hommes, pour créer le lac...
Ce lac qui perd ses eaux
Ne voguent plus les bateaux...


Clémentine*

Août 2020



Le trou du curé
Après la construction du barrage en 1882 (en 1895 le barrage lâchait faisant une centaine de victimes, il fût reconstruit en 1900) Un curé à l'imperturbable bonhomie, jadis, venait y pêcher brochets et autres poissons qu'il partageait avec les plus pauvres de ses ouailles, ou qu'il apportait quand, dans une ferme il était invité...
 Imaginez-le, en soutane noire, les trois premiers boutons du col ouvert, béret vissé sur son crâne, un sourire béat illuminant son visage,(imperturbablement, aux curieux il disait "je prie" mais je pense que cette béatitude venait de cet endroit si calme, si régénérant, à regarder son bouchon flotter mollement à la surface de l'eau, titillé  par un foulque curieux, regard invité au bal des libellules et argus bleutés , virevoltant tout en arabesques accompagnés de chants d'oiseaux, dans cet air chaud de nos étés vosgiens, tout cela pour lui, devenait prière) donc, notre curé, calé sur son pliant et canne de roseau à la main, à ses pieds, une  petite boite de ferraille au couvercle troué, habitée de vers déterrés dans son jardin à la fraîche, pour attraper l'ablette qui elle, servira d'appâts au brochet... c'était "son coin" et pour les pêcheurs de maintenant, une façon de savoir où ils avaient batailler pour sortir de l'eau le grand carnassier... j'ai nettoyé et dégusté des brochets de cet endroit...je m'y suis baignée aussi, quand la prise gisait sur le rocher, quand le pêcheur ne faisait plus que flâner, mais c'était avant, quand il y avait encore de l'eau...








12 août 2020

Dame Cunégonde d'Hungerstein





De son nid d'aigle
Gente Dame de pierre
Douceur en regard survolant la plaine
Visage sculpté par les siècles, enfin devenue sereine
Elle a pardonné aux hommes du temps passé
Pendant vingt ans dans le donjon de l'avoir enfermée
Elle, soupçonnée  d'avoir étranglé son époux
Mais n'est-ce chose aisé pour s'approprier un château
Pour noyer son chien, ne dit-on pas qu'il a la rage...
Je la regarde encore et encore
Regard apaisé sur son passé
Nez mutin et bouche prête à donner baiser
Sur sa joue, sel de larmes, séché
Ses cheveux au vent,
Échappés du hennin, flottent bellement
Devant si doux visage je me fais avocate
Elle n'a pu faire horrible crime de ses mains si délicates
Certainement un chevalier amoureux
Un trop d'amour qui lui fît commettre l’odieux
La voulant pour lui-seul, il  à franchi le pas
Trouvant que le rustre Guillaume ne la méritait pas
Mais on ne peut réécrire l'histoire
Le chevalier disparu de toutes mémoires 
A jamais elle sera celle qui tua
Croyez plutôt en mon histoire d'amour,
Elle, enfermée vingt ans en son donjon
Lui, devenu son geôlier, par obligation
Ils ne se sont jamais quittés
Ne pouvant jamais s'enlacer 
Leur secret d'amour à toujours gardé
Par des pierres se moquant du passé, narguant l'éternité.

Clémentine*
10/08/2020





Rando des trois frères(châteaux) Ribeauvillé juillet 2020








6 août 2020

la roche de Bonneval



Oeuvre de Pierre Dominique Plancolaine 1745/1804



Lui,
Le tailleur de pierre aux mains calleuses
 Faisant vibrer cette belle forêt giboyeuse
De sons en résonance, martelant de son burin
Cette énorme roche sur le bord du chemin
Pour conter à sa façon, en toute simplicité
L'aura de cet Homme du temps passé
De sa naissance à sa mort,
Une partie de sa vie il a sculpté
Tombeau ou esquisse de pierre
Comme une fabuleuse prière
Pour ne pas oublier cette abbaye
                                                       Au fond du ravin qui se mourrait                                                     
Devenue carrière de pierre récupérée pour bâtir
Ce qui allait devenir pour ces enfants un autre avenir
Égarée au profond d'une forêt silencieuse
la roche de Bonneval interpelle
Faisant naître quantité de questions
Attisant la curiosité et l'admiration

Clémentine*
13/05/18




https://revedouxreve.blogspot.com/2018/05/bonneval-et-ses-tresors.html
pour d'autres photos*__*

30 juil. 2020

Le temps...





Sur un cahier d'écolier
Mes idées j'ai jetées
Mes mots griffonnés
Puis je les ai délaissés
Le temps, la colère, l'amour et la beauté
Oubliés sur la dernière page de ce cahier

Un beau matin je me suis réveillée
J'ai repris mon cahier d'écolier
Le temps avait doucement passé
Ma colère contre lui, effacée
Le temps, ce temps qui passe si vite
Marquant mon visage de son empreinte
Ce même temps qui m'a laissé et me laissera
À jamais mon sourire tendre et rieur
Celui qui plait tant, à mes amis, à mes enfants
Alors, je me suis répétée, ce que tendrement, toujours, je te dit...
Ces petites rides aux coins des yeux
Ne sont que marques de tendresse,
D'amour et de vie bien remplie...

Ce temps qui passe, je le maudis toujours autant
Ce que je déteste surtout, c'est tout ce que je vais manquer
Voir comment sera le monde en 2159
Louper ce départ pour Vénus,
En voyageuse habituée à frôler les étoiles
Marcher au fond de l'océan comme je marche dans ma forêt
Pour écouter le chant des baleines 
Comme j'entends le ramage des oiseaux 
Mes mots se mélangent autant que mes idées
De tout oublier je ne suis pressée
Mais ce temps, tant qu'il est présent, est mon temps
Celui d'aimer et d'apprécier le temps, passé, présent et le conjuguer sans scrupule au futur
Pendant encore très longtemps !

Clémentine*

30/07/2020


27 juil. 2020

Discussion entre Solène et moi*__*







Cette nuit , ne pouvant dormir
J'ai discuté avec la lune
Je lui ai demandé des nouvelles du monde...

Belle et ronde, elle me regardait tristement
M’expliquant la misère dans ce pays en guerre
La douleur dans celui-ci sans eau
La peur et la haine de croiser autre couleur
La douleur de perdre ces arbres, source de vie
De celui ou la faim tenaille les ventres
Et cet autre devenant trop chaud
Terre brûlée ou plus rien ne pousse
Celui-ci ou l'on se dispute pour le pouvoir
N'hésitant à tuer ceux qui pleurent leur liberté
Et là, maladie galopante décimant tout sur son chemin

Votre monde est bien malade, ne le voyez vous?

Dis-moi Solène, que faire?

Peuples de la terre, il faut vous réveiller
Cessez de vous disperser, de vous jalouser
Regardez-vous, comprenez-vous
Tendez-vous la main, aidez ceux qui en ont besoin
Partagez ce que votre terre vous à offert
Et puis... tu le sais bien Clémentine, un sourire en plus,
Cela ne fait de mal à personne, bien au contraire...

Je sais Solène, je sais, le sourire est début de tout
De la vie, de l'entente  du partage et de la compréhension
Je ne cesse de sourire Solène, je ne cesse...

Clémentine*


10 juil. 2020

Le chêne du jambon...une histoire des hauts de Remiremont







Le chêne du jambon

             Il est une contrée ou les sentes cheminant à travers belle forêt sentent bon la fougère et les brimbelles, les jolies fraises des bois rougissent sur les talus et les oiseaux , libres et heureux,  piaillent de tout leur saoul, trouvant facilement pitance, il est vrai que nous sommes en été..
Les couleurs d'automne promettent toujours cèpes et girolles, pommes de pin et faînes gourmandes, attirent fouineurs à quatre pattes, et l'hiver blanchi nos forêts comme les ans la chevelure de nos anciens, tout devient blanc, froid et scintillant sous le pâle soleil de février, nous sommes le 15 de ce mois d'hiver 1884, et Félix, le facteur de la contrée à déjà quelques kilomètres dans les jambes, il vient de Saint Nabord et distribue le courrier dans les hauts, ou quelques fermes éparses attendent toujours avec une impatience bienveillante son passage, car, outre le courrier, le journal,des petits paquets pour rendre service, il apporte aussi les nouvelles d'en bas, un facteur, cela sait tout... les commérages et la politique, les naissances et les vieux qui s'endorment à jamais, la Noémie qui fricote avec l'Adrien des Beuvottes, un mariage dans l'air... toujours cela se raconte en coin de table, devant une petite gnôle parfumant le café-chicorée tenu au chaud sur le trépied de la cheminée... sauf si tu préfères un bol de soupe le Félix... l'hiver il faut prendre soin de son facteur...

           Sa besace de cuir en bandoulière, Félix fait la trace dans la neige, de ferme en ferme, il marche en chantonnant une rengaine à la mode, "je cherche fortune tout autour du chat noir.".. il sourit, la fortune, il sait qu'elle n'est pas pour lui, mais qu'importe, cette rengaine lui permet d'avancer en marquant son pas dans la neige, deux empreintes faites par les godillots et une par le bâton, une trace à trois pattes... le début d'une légende vosgienne?

 Félix se dirige  vers la ferme des Gouty...

Salut l'Armand, j't'amène une lettre,le Républicain des Vosges et un paquet pour ta femme de la Lucienne Cuny, ben dis-donc, fait pas chaud dit-il en se tapant les pieds pour se débarrasser de la neige... une voix rocailleuse lui répond de la soupente, Armand, en sabot, une brassée de bûches pour renouveler le bois de la cheminée dévoreuse qui fume tant et plus, marquant la position de la ferme dans la forêt de ses volutes blanches lui lance un " allez entre le Félix, une t'tite gnôle te fera du bien et pis j'ai un service à te demander, je dois un jambon au père Bennevises, c'est sur ton chemin, pour la peine je te donnerais deux belles saucisses du même cochon... Félix posant son képi sur la table se gratte la tête... pèse combien ton jambon ? un bon quatre kg rétorque Armand, alors, se raclant la gorge, Félix demande une saucisse de plus, dame, quatre kg c'est pas rien à porter en traçant dans la neige immaculée, marché conclu, les deux hommes se tape dans la main et l'Armand s'éclipse quelques minutes dans la cave,  il en revient fier, tenant à bout de bras le jambon, v'là la bête! vindiou, c'était un beau cochon lance Félix l’œil connaisseur, t'es sûr qu'il dépasse pas les quatre kg? bof tien, vl'a tes trois saucisses et une t'ite gnôle pour la route...

Après bavardage et café à la goutte, il faut repartir, lesté  des quatre kg du jambon et délesté seulement d'une lettre, d'un journal et d'un petit paquet, Félix, le gourdin à la main repart d'un bon pas vers la ferme des Bennevises distante d'environ trois km à travers les bois, un jeu d'enfant pour cet habitué des grands chemins qu'il pleuve ou qu'il vente...ou qu'il neige!

Il siffle en marchant d'un pas alerte, dégustant en pensées les saucisses donnant bon goût aux patates, l'Adrienne sera contente pour sûr, cela vaut le coup de se trimbaler le jambon  jusqu’à la ferme Bennevises... il en saliverait presque quand un léger bruit attira son attention, il se retourna brusquement... rien derrière, rien sur les côtés, sûrement une branche trop chargée de neige... Maintenant, Félix se pose des questions... se trimbaler avec un jambon en forêt..(oui, en ce temps là les loups se rapprochaient des fermes et des chemins l'hiver) il a gardé en tête l'histoire arrivée il y a deux ans à ce facteur ayant quitté le hameau de St Genest, il s'est vu affublé d'un garde spécial, le museau fin, les oreilles pointues, un regard intelligent, le corps efflanqué, un loup le suivait à bonne distance, en arrivant au village de Moyémont, le loup avait disparu et le facteur du canton s'en était trouvé bien soulagé, mais à la sortie du village, il était à nouveau là, à bonne distance, ne le quittant du regard, il l'a suivi jusque Ortoncourt, jamais le facteur n'avait trouvé sa tournée aussi longue, a sa demande, un paysan l'avait accompagné jusqu'au village suivant, un molosse au bout d'une corde... c'est ce maudit jambon qui va me causer des soucis, pour sûr...bruit ou pas bruit, Félix se retourne fréquemment, jusqu’à ce moment où il le vit...maudit leu*maudit jambon...Félix se met à marcher rapidement, mais messire Ysengrin allongea sa foulée et la distance entre la bête et l'homme resta la même, puis diminua peu à peu...

Il faut que je trouve une solution se dit à voix haute notre Félix... si je cours, il me rattrape vite fait... un arbre, il me faut un arbre, là-bas, ce grand chêne, je pourrais y monter facilement, et bien m'en a pris de toujours avoir mon couteau et de la cordelette dans la poche,  il faut enlever les moufles en mouton retourné faites par l'Adrienne pour lui éviter les engelures, la brave femme, je dois rentré vivant à la maison marmonne-t-il dans sa moustache... le temps de grimper sur la deuxième branche, le loup est là, dressé, les pattes avant appuyées contre le tronc, notre brave Félix se sent pousser des ailes et atteint au plus vite les branche hautes... et maintenant, me voici prisonnier, si je ne meure de faim je mourrais de froid la nuit venue, et les journées sont courtes en plein hiver et en plein bois dans nos Vosges, tout se mélange dans son cerveau, les idées fusent, certaines vraiment impossibles, mais...si... non ..mais si je jette une saucisse, le leu va peut-être partir avec son repas, pfff gaspiller une saucisse, rien qu'y penser l’énervait, l'image de la saucisse toute chaude et grassouillette parfumant les patates...grrr Félix sort son canif, coupe la saucisse en deux et en  jette une partie au loup qui l'englouti avant qu'elle n'arrive au sol! et le voici qui se redresse, sautant et griffant le tronc comme une bête enragée sachant ou se trouve sa pitance et ne pouvant l'atteindre...

Voilà bien une demi -heure que Félix fait l'oiseau sur sa branche, l'idée, elle vient de germer dans son pauvre cerveau à demi-congelé, il accroche le jambon emmailloté à la corde, évalue jusqu’où pourrait sauter le loup, le jambon va servir d'appât, simplement d'appât, pas question que le maudit leu le mange! le loup ne hurle pas, il grogne en montrant les crocs, ses yeux dorés lancent des éclairs, l'odeur du jambon le rend fou, encore en babines le goût de la demi-saucisse ne lui laisse pas lâcher prise... le jambon est bien accroché et se balance lourdement entre les branches du chêne...
Maintenant, il faut que je l'éloigne du tronc, sinon il va me bouffer avant le jambon, Félix évite le regard de la bête sauvage, il prend la  demi-saucisse restante, observe les alentours... la jeter,  plus haut,  plus loin, qu'elle ne se coince pas dans les branches, mais qu'elle finisse dans le taillis pour que la bête perde du temps à la trouver je n'en suis plus à cinq minutes faut pas rater l'envoi... se cramponnant d'un bras au chêne, Felix prend une grand respiration, d'un geste bien étudié, la saucisse virevolte dans les airs, le loup la suit des yeux et Felix commence à descendre de son arbre, quand il voit Ysengrin entamer sa course pour aller la chercher, il saute de l'arbre, la sacoche bien attachée en bandoulière, il se sauve d'une vitesse à laquelle il n'aurait jamais cru aller, avec la frousse que le loup ne morde a son hameçon, l'odeur du jambon le retenant sous le chêne le temps de fuir,  ayant encore les deux autres saucisses dans sa besace, il court il court jusqu’à la ferme Bonnevises ou il raconta sa mésaventure.

Boudiou de chez boudiou grommelle le père Jules, mon jambon, mon jambon,,, t'es sûr qu'il est bien attaché? assez haut? allez le Félix, une petite gnôle et je te raccompagne vers St Nabord avec le Fûté et le Médor, avec deux chiens on sera tranquille, pour le jambon, on verra demain, le loup sera surement parti, avec ou sans le jambon...

Le lendemain, nos quatre compères, Armand, Félix, le père Jules et le grand-père Nicolas arrivent sous le chêne, armés de bâtons, accompagnés des chiens, la question était de savoir si le jambon avait eu de la chance ou pas... de loin ils avaient vu comment le loup s'était énervé sur le chêne, ayant lacéré de ses griffes le tronc qui portera longtemps ses blessures, autour de l'arbre la neige était tassée, piétinée, salie, multitude d'empreintes, des grosses, des petites...y a eu une sacré sarabande sous le chêne cette nuit lance pépé Nicolas en regardant Félix, ta eu chaud les fesses mon gars, oui pépé Nicolas, mais regardez là-haut... tous, levant les yeux regardent...emmailloté dans son torchon, le jambon continuait de se balancer mollement en tournicotant sur lui-même, alors, Félix, posant sac et bâton est remonté dans l'arbre, et d'un bref coup de son opinel trancha la corde à raz du jambon, le bout de corde restant laissera un souvenir à l'arbre lança t-il en riant....

Et longtemps, pendant très longtemps, les gamins passant par là riaient en voyant la corde, se racontant l'histoire du facteur, du chêne et du jambon, les années ont passées, les guerres et l'exode ont chassé des hauts les habitants, la ville les ayant absorbés, la vie est devenue autre et les randonneurs se remplissent les yeux de toutes ces beautés, ne comprenant pas cette pancarte..."LE CHÊNE DU JAMBON" maintenant,  les fermes ont disparues, seuls quelques murets de pierres subsistent, les champs se sont boisés et les mémoires ont oublié l'histoire du chêne et du jambon, il reste une pancarte situant l'endroit mais plus d’anciens pour raconter l'histoire les nuits d'hiver devant la cheminée, alors, je me suis permise de vous l'offrir, telle que je l'ai imaginée, car je suis certaine qu'il ne pouvait en être autrement...*__* n'hésitez pas si vous venez en nos belles Vosges, il y a multitude de jolis endroits ou se sont passé tant et tant d'histoires que les hommes oublient si vite, mais qui ont forgées le caractère des Vosgiens  de maintenant.

                                          Clémentine* en balade*__* 5/07/20



Je cherche fortune, d'Aristide Bruand  le chat noir était un cabaret parisien
*leu...loup en patois vosgien
l'histoire du facteur de Moyémont est réelle, elle me fût conté par Renée qui n'aimait pas trop me savoir courir les bois seule*__* peine perdue, je n'ai jamais rencontré de loup, seulement des renards, de jeunes daguets et de vieux dix cors, des biches, des chats sauvages et autres habitants des bois, mais jamais de loup*__*



9 juin 2020

bel anniversaire




















Oui, tu changes de décennie !
Mais quelle importance 
Cet âge te vas à ravir,
Ces quelques rides aux coins des yeux
Ne font qu'ajouter à ton charme malicieux
Pour accompagner cette nouvelle année,
Tous tes amis seront là,
Fête, rires et champagne
Alors, continue de sourire à la vie 
Car cette nouvelle année
N'est qu'une étoile de plus dans ta vie,
Le ciel en compte des milliers,
Regarde, pour toi, elles se font toutes jolies,
Certaines plus brillantes que d'autres,
Il te suffit de lever les yeux
Pour qu'elles reflètent leur image
Tout au fond de ton cœur,
Choisir son étoile, n'est-ce pas un beau cadeau ?
Il sera le mien , choisi celle qui te plait,
Donne-lui un nom et parle-lui le soir,
Elle te fera oublier le temps qui passe,
Elle te dira soit heureux,
Elle te dira pour moi...
bel anniversaire Nicolas...

Clémentine*


7 juin 2020

AUX MAMANS...








Aux femmes ayant cœur de maman…

A toutes celles qui ont un cœur de maman
Qu’elles aient ou non  des enfants
Des bouts de choux ou bien des grands
Présent de cœur ou à jamais absent
Fermez-les yeux juste  un instant
Un ange est là pour vous seulement
Sentez sur votre joue ce souffle de printemps...

Il vous murmure…  JE T’AIME MAMAN…

Clémentine*

03/06/2012

29 mai 2020

la maison cachée


Coure, s'agrippe la glycine aux murs décrépis
La maison se cache
Elle voudrait qu'on l'oublie
Elle voudrait garder ses souvenirs
Ceux des temps heureux
Ceux des enfants joyeux
De toutes ces générations se succédant
En robes longues ou culottes courtes
Les cavalcades éperdues
Les descentes à califourchon sur la rampe de bois
Les rires et les désirs
Les chants de Noël des décennies passées
Les anniversaires et les goûters dans le jardin
Les douces fraises du printemps
La limonade et les crinolines d'été
Feuilles d'automne ratissées patiemment
Par un jardinier au chapeau de paille conquérant
Les bonshommes de neige aux yeux de charbon
Savaient leur vie éphémère, penser, à quoi bon...
La maison s'est endormie comme en cocon feutré
Oubliée pendant plus de vingt ans, elle s'est transformée
J'aimais passer et la complimenter au printemps
Deviner ses pensées en glycine fleurie
Imaginer souffle de présence derrière ses fenêtres closes
Observer les habitants de son jardin
Trotte-menue et hérisson
Mésange et moineau friquet
Nichant en château de grappes mauves
Maison, tu étais magnifique 

Et puis...
Un jour...

Je l'ai vue cette maudite pancarte

A vendre...
...à vendre...

En quelques mots, elle promettait bon et mauvais
Les jours ont passé,
 Bulldozer et pelleteuse sont arrivés
Ils avaient choisi le mauvais
Dans l'ombre des fenêtres
Des silhouettes fantomatiques se sont affolées
Tout a tremblé
Dans les bruits d'écroulements
Ils n'ont pas entendu les gémissements
La maison au sol arrachée
Le jardin creusé
Plus rien n'est resté
Depuis
Une maison cube est née
Et moi,
J'ai perdu les trésors de la maison cachée...

Clémentine*

21 mai 2020

Une onde d'espoir (fin de confinement ou presque*__*)




Une onde d'espoir parcours le monde
Déjà, les Hommes se sourient,
Se saluent en se croisant
Après les regards inquisiteurs
Arrivent ceux bienveillants
Bien sûr, il faut se donner la peine de les croiser ses regards
Plus forts que les masques, ils transmettent l'espoir
La vie qui reprend, le soleil, le printemps
L'envie de faire plein de choses
D'oublier ces moments moroses
De regarder autour de nous et de tout trouver beau
Le vert des pâturages,
 Le frémissement des feuilles sous la brise
Une simple fleur des champs
Le ramage des oiseaux et le parfum de la terre
Notre terre, bouleversée par ce virus
Qui aura fait de gros ravages de par le monde
Nous n'oublieront pas, non, nous ne le pourrions 
Mais 
Simplement, nous regarderont la vie autrement
En remerciant le ciel de nous avoir épargné
En le maudissant de tous ceux qu'il a emporté

Clémentine*
21/05/2020

Partage de ma première rando de fin de confinement
Départ croix de Virine... c'est parti pour 4 h de dénivellement!*__*

respirez......



après avoir traversé le parc à vaches, longue  descente vers Derbamont (les vergers promettent...mirabelles jolies!)

j'adore tous ces verts qui s'entre-mêlent...

respirer et admirer, que faire de plus ?

voir de près la vie renaître dans les champs...

son premier envol....

départ...croix de Virine...

Eglise de Derbamont...altitude 330m




Coucou Gaspard...Il protège les fraises...*__*

tout au fond...non non plus encore *__* la croix de Virine, on en vient...il faut y retourner!

19 mai 2020

Une plume bonheur



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 Une plume bonheur


Pour trouver le bonheur
Il faut trouver la plume bleue
Celle perdue par l'oiseau de soie
Cela peut prendre du temps,
Chercher au bon endroit
Délicatement la ramasser
Tendrement lui parler
Puis la ranger précieusement
Pour un moment
Dans un joli soliflore, 
Entre les pages de votre livre préféré,
Sur la marquette d'un bonheur du jour
Où dans son tiroir secret,
La laisser s'habituer à vous
Ne pas trop la questionner,
Elle sait ce qu'elle doit faire,
Continuer de vivre votre vie ordinaire 
Un jour, un soir, peut-être à la lune d'une nuit
Le bonheur s'installera dans votre cœur
Quand cela arrivera
Il faudra remettre la plume bleutée
Là où vous l'avez trouvée... 
Les oiseaux aux plumes de soie bleue sont rares
Et l'égoïsme empêche grandement leur œuvre
Celle que j'ai trouvée, 
Noué à sa hampe, un ruban retenait un petit mot
Sur lequel était dessiné, en lettres penchées le mot sourire...



Clémentine*
19/05/2020


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