Flamboyantes petites dulcinées,
Parées de folles couleurs
Vous affolez mon coeur,
Poussant le long des routes
Ne craignant rien sans doute,
Vous criez votre bonheur
En étalant toutes vos senteurs,
Alors moi je musarde
Je traîne et vous regarde
Les vitres grandes ouvertes
Je vous sent tellement offertes,
Non, je ne vous cueillerai pas
Dépouiller talus je n'ose pas
Avec lui je me sens en osmose
Vous êtes son apothéose,
Mais je prends le temps de m’arrêter
Encore un peu plus celui de flâner...
Le ciel est bleu les papillons folâtres
Sur son tracteur arrive un bellâtre
Intrigué de me voir vous caresser
Amusé de me voir vous respirer,
Me tient gentille conversation
Aimerait savoir mes intentions,
Souriant, il finit par en convenir
En arrache une pour me l'offrir,
Il avait oublié de les regarder
Sans doute un peu trop pressé...
Une dernière tendresse à mes fleurs
Il remonte sur son tracteur
Un sourire, un geste de la main
J'espère qu'il évitera de les écraser demain...
Clémentine*.
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire