De cette douce vie de farniente,
Aux aurores me levant
Soleil rouge espérant,
Puis le voir arriver
Doucement pointant son nez
Par-dessus les toits mangés de vigne
Il arrive me faisant signe,
Le voir jouer, se galvauder
Dans mon arbre de roses fanées,
Scintiller, me lançant oeillade
Dans ma tasse de café...
Puis quand le temps a passé
A devenir celui que vous connaissez,
Me brûlant la joue pendant que j'écris
dessinant des ombres dans un chuchotis
Me susurrant à l'oreille
Hé ma belle, ne l'oublie pas, il t'aime !
Cette caresse est de lui,
Cette chaleur est la sienne...
Alors, je pose ma plume,
Et je ferme les yeux un instant,
Le temps de voir son sourire,
Ses yeux verts dans mes paupières,
Le temps d'entendre son coeur
Battre avec douceur dans mon coeur ...
Puis je reprends mon ouvrage
Il me faut encore rester sage,
Noyée par ce ciel lumineux
Nul autre part plus amoureux...
Au loin un chien aboie...
Et moi je pense à toi...
Les oiseaux chantent
Leurs gazouillis m'enchantent,
Le soleil devient brûlant
Comme mon corps de toi rêvant,
Plus qu'une heure à attendre... et tu seras là....
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